Droits de l’homme: La peine de mort abolie au Burkina Faso
Il y’aura plus jamais de peine de mort au pays des hommes intègres. Le Burkina Faso a aboli ce jeudi 31 mai la peine de mort, la peine sévère d’une condamnation.
C’est 83 voix contre 43 que le nouveau code pénal a été adopté ce jeudi 31 mai par l’Assemblée Nationale Burkinabè. Ainsi, la peine la plus lourde au pénal devient la prison à perpétuité.
Cependant, ce code prévoit une augmentation des amendes. » Ce code pénal actualisé permettra d’assurer un meilleur cadre général de paix et de sécurité à même de renforcer la lutte contre l’impunité, contre la criminalité liée à la fracture numérique et d’offrir aux investisseurs un environnement des affaires juridiquement sécurisé « , a affirmé René Bagoro, le ministre burkinabè de la Justice.
Le ministre a par ailleurs indiqué que le nouveau texte » prend en compte l’adoption de plusieurs instruments juridiques à caractère pénal tels que les conventions sur la lutte contre la corruption ou la lutte contre le terrorisme « .
Le Burkina Faso devient le 21e pays de l’Afrique subsaharienne à abolir la peine de mort. Au total, ils sont 24, les pays qui n’appliquent plus cette peine. Les organisations oeuvrant pour les droits de l’homme peuvent être satisfaites de cette avancée.
Sur les réseaux sociaux, il y’a tout de même une inquiétude à la prise de cette décision. En effet, la Burkina Faso est le théâtre d’attaques djihadistes . Pour les internautes, cette peine pourrait dissuader les personnes qui veulent s’engager dans cette voix et minimiser la grande criminalité.
Pour le ministre de la justice, cette décision qui marque un progrès dans le respect des droits de l’homme au Burkina, vient pour répondre aux exigences internationales sur lesquelles doit s’aligner le pays.