Burkina Faso : Ablassé Ouédraogo s’insurge contre le remaniement ministériel
Depuis le 21 février dernier, Roch Marc Kaboré a procédé à la mise en place d’une nouvelle équipe gouvernementale. Mais, de l’avis de certains opposants, l’éléphant annoncé est venu avec une patte cassé. Parmi ceux qui critiquent la nouvelle équipe du gouvernement figure Ablassé Ouédraogo.
Le Président de la formation politique, »Le Faso Autrement » s’insurge contre le remaniement intervenu dans son pays, le Burkina Faso. Et il n’est pas passé par quatre chemins pour le dire. Selon M Ouédraogo, le remaniement servi est un plat « de Mouta Mouta » qui, dit-il, n’apportera rien comme solution à la « Rochosité » aggravante que le Burkina Faso traverse. « C’est une provocation », affirme M Ablassé Ouédraogo.
La réorganisation de l’équipe gouvernementale a été annoncée depuis le 28 décembre 2016 par Roch Marc Kaboré dans un tweet. Mais, l’espoir suscité suite à l’annonce du président est en dessous des attentes, confie un Burkinabé.
L’opposant au régime de Kaboré dans une analyse de l’équipe mise en place, a estimé qu’il s’agit là, d’une manière de dire aux Burkinabés « qu’on ne change pas une équipe qui gagne ». Pour Ablassé Ouédraogo, le nouveau gouvernement de 32 membres n’est point la solution
« Le mauvais casting dans la formation du premier gouvernement Kaba TIEBA, fait par inexpérience, a été sciemment répété alors que notre pays va de plus en plus mal et attend d’autres perspectives », a réagi le président du Faso Autrement cité par le site Burkina24. Il pense que le Burkina Faso a besoin d’une gouvernance responsable.
Au regard du remaniement proposé, analyse l’opposant, l’on constate que le président Roch Marc Kaboré confirme son manque de leadership et qu’il est de « plus en plus sourd aux souffrances et à la misère de son peuple ».
» (…). Encore une fois, M Kaboré a démontré qu’il n’est pas « la réponse » aux attentes et aux aspirations des Burkinabés mais qu’il est plutôt le vrai « problème », souligne M Ouédraogo.
Yao Junior L
Remaniement ministériel : Une « provocation », selon Ablassé Ouédraogo
