En attente de son passeport ordinaire, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo est confronté à une grosse difficulté à la Haye. Il peinerait à prouver son identité…
Laurent Gbagbo se trouve confronté à des difficultés à la Haye. Selon une information donnée par Financialafrik, l’ex-président de Côte d’Ivoire aurait de grosses difficultés à prouver son identité. A en croire le média en ligne, ses empreintes digitales auraient même disparu des appareils techniques.
Le 28 mai dernier, le fondateur du Front populaire ivoirien a reçu des faveurs de la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI). La chambre a en effet levé certaines restrictions pour encourager la liberté de Laurent Gbagbo. Après neuf ans passés loin de son pays, l’adversaire du président Alassane Ouattara avait aussitôt dépêché son avocat principal auprès du Greffe de la Cour afin de disposer de ses documents personnels, parmi lesquels son passeport.
Rentrer au bercail, voilà l’ambition de l’ancien président depuis lors. « Monsieur le président, nous nous occupons de votre dossier ! », avait rassuré l’ambassadeur Abou Dosso en réponse à la volonté de retour de Laurent Gbagbo dans sa Côte d’Ivoire natale.
Seulement… Après moult démarches, la promesse de l’ambassadeur Abou Dosso à l’ancien chef d’Etat semble toujours être lettre morte. La production des pièces, la prise des photos ainsi que des empreintes digitales semblent ne pas aller comme cela devrait. A en croire l’information donnée par Financial, « la plupart des pièces fournies n’étaient pas originales et quelques-unes manquaient. »
Qui plus est, la prise des empreintes n’est passé sans un jeu de casse-tête. « Seule l’empreinte du pouce gauche est acceptée. Les neuf autres doigts de l’ancien président ivoirien ne donnent pas de traces nettes », révèle le confrère confiant que le Woody a dû recourir à un certificat médical afin de valider son dossier. Une résolution désapprouvée par Me Habiba Touré, l’avocate de l’ex-chef d’Etat qui souhaitait d’autres prises de l’empreinte.
Comment est-il possible qu’après neuf ans passés à la Haye les empreintes digitales ne soient plus détectables par l’équipement technique conçu pour cette cause ? Question !