Société

Brésil: La violente mort d’une avocate filmée par une caméra de surveillance (Vidéo)

Des habitants d’un quartier au Brésil ont découvert le cadavre d’une jeune femme rouée de coups dans la rue.

Comment cette femme est-elle morte ? Après un mois d’enquête, une caméra de surveillance a tout révélé sur sa mort mystérieuse.

La scène s’était produite au mois de juillet, et c’est seulement la semaine dernière qu’une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux par les autorités du pays a pu apporter des explications à cette mort horrible.

L’assassin de cette dame n’était autre que son époux avec qui elle a eu cinq enfants.

Selon l’hypothèse des enquêteurs, Tatiane Spitzner, avocate de profession, est décédée après une chute depuis le balcon de l’appartement du 4e étage où elle vivait avec son mari.

La vidéo a confirmé l’hypothèse.

Sur les images de vidéosurveillance on voit que peu de temps avant la mort de la jeune femme, vers 3 heures du matin, son mari la frappe dans leur voiture arrivant dans la rue de l’immeuble.

Une fois dans le parking de celui-ci, l’homme la poursuit et la mène sous la contrainte dans l’ascenseur, alors qu’elle tente de lui échapper à tout prix.

Là, les coups se poursuivent. Tatiane Spitzner est même violemment projetée contre la paroi de l’ascenseur, puis traînée de force au sol jusqu’à leur appartement.

Quand les images reprennent, plus tard dans le temps, on peut voir le jeune homme remonter dans l’ascenseur la chemise maculée de sang: celui-ci vient de récupérer le cadavre de son épouse dans la rue après sa chute du balcon.

On le voit ensuite nettoyer les lieux après s’être changé, puis prendre la fuite au moment où la police arrive sur les lieux.

Malgré les cris de la jeune femme pendant qu’elle était battue, durant plusieurs minutes, personne n’est intervenu dans l’immeuble.

Les Brésiliens indignés par cette vidéo réclament justice. Malheureusement c’est une triste réalité que subissent les femmes au Brésil. D’après les chiffres du gouvernement, une femme meurt toutes les 90 minutes lors de violences conjugales pendant que cinq femmes sont battues toutes les deux minutes.

Emeraude ASSAH

crédit photo : www.sudiinfo

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