Boni Yayi n’a jamais touché de salaire pendant ses deux mandats présidentiel(Secrétaire général)
Boni Yayi ex président béninois ne serait apparemment pas un président comme les autres. De source officielle, nous apprenons que Thomas Boni Yayi n’aurait jamais perçu de salaire durant les 10 ans passés à la tête du Bénin, rapporte l’agence APA.
L’information serait venu du Secrétaire Général du Gouvernement Alassane Tigri qui en faisant le compte rendu du Conseil des Ministres du 26 mars dernier,a révélé que depuis 2006, le Chef de l’Etat sortant n’a encaissé aucun franc en guise de primes, d’indemnités de logement, de santé et tout autre avantage afférent à la fonction présidentielle au Bénin.
En 2006, son compte bancaire domicilié à Ecobank Bénin avait été crédité d’environ 230 million de CFA. Cette somme provenant de la BOAD représentait ses indemnités de retraite, après 12 année passé à la tête de l’institution.
Ce même compte fut également crédité, 4 ans plus tard par la CEDEAO de 50 millions f CFA en guise d’indemnités de retraite également. Selon Apanews, le solde actuelle de ce compte afficherait 10 millions de FCFA.
Boni Yayi disposait également d’un compte au Crédit lyonnais qui dans un passé récent fut fermé car n’étant plus opérationnel.
Il disposait tout de même d’un fond secret constitutionnellement reconnu d’un montant de 150 millions dont il a également rendu compte.
Au titre de ses biens acquis, le compte rendu apprend que Thomas Boni Yayi ne dispose que de deux villas construites dans des villes du pays au cours de ses deux mandats.
A l’extérieur du Bénin, le Chef de l’Etat sortant affirme ne posséder aucun bien immobilier. Il affirme possédé que trois véhicules 4 × 4 sur fonds privés.
Certains analystes politiques soutiennent que Boni Yayi est un président africain exemplaire. Tandis que certains de ses homologues comme Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire et Elen Jonhson du Libéria toucherait respectivement comme salaire 7300 euros et 5400 euros mensuellement, si l’on s’en tient au classement du 28 février 2014 du magazine « Jeune Afrique ».