Blanchiment d’argent : La nouvelle décision de la Suisse contre Teodorin Obiang Nguema
Les procureurs suisses ont annoncé l’arrêt des poursuites engagées contre Teodorin Obiang Nguema.
Le fils du président de la Guinée Equatoriale, 50 ans, et deux autres personnes étaient poursuivies pour « blanchiment d’argent et détournement de biens publics ».
En vertu du Code pénal suisse, les procureurs peuvent décider d’abandonner les poursuites si les accusés offrent une indemnisation et réparent les dommages résultant des actes allégués.
Dans une déclaration, le procureur du canton de Genève a déclaré que bien que la procédure a été close, la Guinée équatoriale versera la somme de 1,3 million de francs suisses (soit 1,14 million d’euros) « pour couvrir les frais de la procédure judiciaire ».
En outre, 25 voitures de luxe, saisies dans le cadre de l’enquête, ont été confisquées, selon le communiqué.
« Ils seront vendus et les fonds reversés à un programme social en Guinée équatoriale. Quant au Yatch saisit en 2016, il sera remis à Malabo.
Vice-président responsable de la défense et de la sécurité, Teodorin Obiang est réputé pour son style de vie extravagant.
En octobre 2017, un tribunal de Paris lui a infligé une peine de trois ans d’emprisonnement avec sursis après l’avoir reconnu coupable d’avoir détourné des fonds publics pour acheter des actifs en France.
Il a été accusé d’avoir dépensé plus de 1 000 fois son salaire annuel officiel pour s’acheter une maison de luxe de six étages à Paris, une flotte de voitures et des œuvres d’art.
Il a également été condamné à une amende avec sursis de 30 millions d’euros.
En septembre, les médias brésiliens ont déclaré que plus de 16 millions de dollars en espèces et en montres de luxe avaient été saisis par des policiers dans les bagages d’une délégation accompagnant Obiang Nguema pour une visite privée.
Crédit photo : africanews