Depuis l’instauration des relations diplomatiques entre les deux pays, c’est la première fois que le Bénin fait une telle demande à la France.
Le Bénin a ordonné à la France de restituer les reliques africaines volées à l’époque coloniale. Il s’agit notamment du trône de Glélé, le deuxième roi d’Abomey, selon les spécialistes en art africain.
Le Bénin envisage aussi d’obtenir encore quelques reliques du palais royal.
D’ailleurs, l’héritier du trône d’Abomey, le prince Guézo a envoyé la même requete à François Hollande, dans laquelle l’entourage du président français n’a opposé aucun refus.
Toutefois, Hélène Le Gal, la conseillère Afrique de François Hollande n’entend pas ça de cette oreille là. Elle n’est pas d’avis qu’il s’agisse d’un « pillage colonial ». Le roi Béhanzin
« a offert son trône, son sceptre et les statues de son père et de son grand-père de façon volontaire en vertu du droit international »
avant d’être expulsé en Martinique, selon Mme Le Gal,.
Les initiateurs de la restitution de la collection ne jettent cependant pas l’éponge et ont l’appui d’organisations influentes telles que le groupe d’ambassadeurs africains de l’Onu pour l’éducation, la science et la culture (Unesco).
Marie-Cécile Zinsou, la dirigeante de la fondation culturelle franco-béninoise estime qu’environ 5.000 œuvres d’art béninois se trouvent pour le moment dans divers musées français.