Après avoir positionné leur pays comme premier producteur en Afrique de l’or blanc, les autorités du Bénin se donnent un nouveau défi, mais cette fois dans la filière du riz. Le pays envisage à l’horizon 2023 de produire plus d’un million de tonnes de riz en mettant en place un programme d’urgence.
Le Bénin envisage, à travers un programme d’urgence, de produire plus d’un million de tonnes de riz à l’horizon 2023, a annoncé mardi à Cotonou Bonaventure Kouakanou, le directeur de cabinet du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.
Ce nouveau défi implique par ailleurs la mobilisation d’importantes ressources financières pour le développement de nouveaux périmètres irrigués, en vue d’améliorer la production de la matière première et renforcer le tissu industriel existant, a estimé M. Kouakanou.
Sur l’ensemble des pays de l’espace de la CEDEAO, la demande annuelle en riz est effet évaluée à plus de 25 millions de tonnes alors que l’offre locale n’excède guère 10 millions de tonnes. Ce qui explique la nécessité d’importer le reste des besoins des pays d’Asie, du Brésil ou encore d’Europe.
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture établit que même le Nigéria et le Mali qui sont respectivement les deux premiers producteurs de riz en Afrique n’ont pas encore atteint l’autosuffisance dans la matière.