USA: Barack Obama refuse le prix Félix Houphouët Boigny…la raison
Une conférence de presse a été donnée, il y a quelques jours, à Paris, au Siège de l’UNESCO, par Joaquim Chissano, le président du Jury du Prix Félix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix. Il était accompagné de Firmin-Edouard Matoko, sous- directeur général de l’UNESCO pour l’Afrique, et des lauréats 2017 de la distinction onusienne, qui porte le nom du premier président-fondateur de la République de Côte d’Ivoire.
Lors de cette rencontre, le prix honorifique Félix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix pour l’année 2016 avait été décerné à l’ex président américain, Barack Obama, « en reconnaissance de sa haute contribution au renforcement de la compréhension et de la paix du monde », avait expliqué le représentant de l’Organisation des Nations-Unies pour l’Education, la Science et la Culture (Unesco) .
Mais contre toute attente, l’ancien président américain Barack Obama qui avait reçu le prix Nobel de la paix en 2009, a refusé le prix Félix Houphouët Boigny, simplement parce qu’ »il estime que ce n’est pas le moment pour lui d’accepter un tel Prix « , a fait savoir Joaquim Chissano.
Le président du Jury a fait savoir qu’après ce refus, le prix Félix Houphouët Boigny avait été décerné à l’ONG SOS Méditerranée et à l’ancienne première magistrate de la ville de Lampedusa en Italie, en raison « de ce qu’elles font d’extraordinaire dans la Méditerranée en portant secours aux migrants et réfugiés ».
L’ONG SOS Méditerranée et l’ancienne magistrate Giuseppina Nicolini n’ont pas caché leur joie d’avoir été choisies pour recevoir le Prix Félix Houphouët-Boigny. Pour l’ex-maire de la ville de Lampedusa, ce prix l’encourage dans son engagement à militer davantage pour le respect des Droits de l’Homme à travers le monde.
Pour la représentante de SOS Méditerranée qui a profité de cette occasion pour lancer un cri de cœur à l’attention des organisations, quant à l’axe méditerranéen Lybie- Sicile. Selon elle, c’est la route de « l’exil la plus meurtrière de toutes. Trois quarts des morts sur les routes de l’exil, ont lieu sur l’axe Lybie- La Sicile ».