Barack Obama et le premier ministre Justin Trudeau au Liverpool House…la raison
Après son discours au Palais des Congrès devant plus de 6000 personnes, Barack Obama s’est entretenu avec le premier ministre Canadien, Justin Trudeau au Liverpool House, dans le quartier Petite-Bourgogne à Montréal. Les deux hommes étaient accompagnés d’une centaine d’hommes des services secrets américains et de la GRC.
« C’était merveilleux ! M. Trudeau, un habitué du restaurant, a été très gentil et a décidé d’amener M. Obama ici, pour lui faire découvrir sa place préférée de Montréal. Ça fait 20 ans qu’il vient ici, avant même qu’il soit élu », a fait savoir le propriétaire et chef du restaurant, David McMillan.
« On s’en doutait fortement, je dois dire. Ce n’est qu’à 16h que le bureau du premier ministre nous a avertis », indique l’homme qui fait dans la restauration depuis 26 ans.
« Depuis qu’il est premier ministre, M. Trudeau est venu manger ici quatre ou cinq fois. Normalement, il y a une vingtaine d’agents qui l’accompagne. Et nous avions toujours des appels d’usage de sécurité pour nous assurer du bon déroulement. Mais là, c’était d’une intensité un peu plus élevée », ajoute David McMillan.
« C’était quand même dans une ambiance très décontractée. Ils ont partagé les mêmes plats. M. Obama faisait des blagues avec le personnel. On avait fermé une section pour eux, mais des clients ont pu manger en même temps qu’eux, on n’avait pas complètement fermé le resto. Certains ont même pu prendre des photos avec eux », raconte le tenancier.
Obama et Justin Trudeau ont discuté en tête-à-tête sur la question suivante: « Comment amener de jeunes leaders à agir dans leur communauté? Merci Barack Obama d’être venu dans ma ville pour nous livrer vos réflexions », a-t-il écrit.
Barack Obama a quitté le restaurant vers 22h30, alors qu’une foule de plus de 500 personnes a fait irruption devant l’établissement pour espérer l’apercevoir.
« Honnêtement, j’aurais été content qu’ils aillent visiter n’importe quel resto de Montréal. J’espère vraiment que la ville pourra bénéficier de la venue de M. Obama. Mais c’est certain que je me sens choyé, c’est un honneur, même si à mon avis, c’est un lieu indigne de recevoir une personnalité de cette trempe. […] Le but était de faire découvrir la métropole sous sa forme la plus authentique », a avoué M. McMillan.
David McMillan n’a pas révélé le montant total de la facture, il a laissé entendre que les deux politiciens ont été généreux sur le pourboire, en « ayant donné 20% ».