Après avoir égorgé sa femme et son enfant le 31 octobre dernier, M Koffi a fait ses aveux lors de son interrogatoire par les gendarmes enquêteurs.
L’homme a commis son crime autour de 2 heures du matin à Baguida, une banlieue de Lomé, sur sa femme et son enfant de 4 ans. Si au début les mobiles étaient inconnus, nos recoupements nous ont permis de savoir un peu plus. Selon les aveux de Koffi à la police, »tout serait parti d’une banale histoire ».
M Koffi accuse sa femme de dire des choses à son insu aux voisins, amis, belle famille. Rentré à la maison dans la nuit de dimanche, monsieur est allé prendre son bain et a rejoint ensuite sa femme dans la chambre. Et c’est là que tout a capoté. Koffi qui était sur ses nerfs soumet son épouse à un interrogatoire sans fin.
Voici ses aveux : « Tout est enfin fini (…), elle (ndlr, ma femme) est allée parler mal de moi chez des gens, des voisines, amies et belle famille. Vers minuit, le jour du crime, après ma douche je suis allé dans sa chambre pour parler avec elle. Elle est allée fermer la porte de notre chambre et ensuite elle a pris un couteau et m’a poignardé deux fois dans le ventre…C’est là que j’ai saisi le couteau et la suite vous la connaissez… « .
C’est en substance, les aveux du tueur à la police. A la question de savoir pourquoi il a tué l’enfant qui n’était mêlé en rien à cette histoire, Koffi répond sans trop donner de détails qu’il était aussi dans la chambre et c’est « notre bruit qui l’a réveillé…Il commença à crier ne tue pas ma maman et lui aussi je l’ai tué ».
Avant de terminer, il confie à la police que, le meurtre de son enfant est un accident. Après la découverte du corps sans vie de la femme et de son enfant, les policiers et les populations aidés par un conducteur de taxi moto, sont parvenus à arrêter le tueur à la plage non loin du lieu du crime. Les dépouilles de la mère et son enfant ont été amenés à la morgue.
« La brigade territoriale de Baguida attend le résultat final de l’expertise des médecins d’ici l’après-midi pour compléter le PV à leur niveau pour le déférer cette journée devant un juge », nous a confié dans l’anonymat, un gendarme proche du dossier.
Yao Junior L