Côte d’ivoire : Serge Aurier s’explique sur ses multiples « dérapages »
C’était lors d’un entretien ce mercredi à Clique TV, que Serge Aurier est revenu sur ses différents « dérapages » pendant la saison 2015-2016. On se souvient que dans une vidéo, le défenseur ivoirien traitait son entraîneur laurent Blanc de « Fiotte ». Quelques semaines plus tard, il avait été placé en garde à vue pour une histoire de bagarre avec la police à la sortie d’une boite de nuit.
En ce qui concerne la bagarre avec les policiers, Aurier explique : « Ils arrivent en sens inverse et ils me disent de circuler. On avance, ils font marche arrière à fond. Ils se mettent sur le côté et nous disent que c’est un contrôle. OK. Après les choses sont envenimées. On sait comment ça se passe. C’était violent, ils m’ont insulté. Ils m’ont brutalisé. Les gens, quand ils ont vu que j’étais en garde à vue, ils ne se sont pas posés la question du pourquoi. Le pire, c’est que le flic derrière il dit que je lui ai mis un coup au thorax… Un coup de coude. Si j’avais voulu le toucher, je lui aurais mis une droite… Lui il me pète la lèvre et le front… Ils m’ont dit de rentrer chez moi, je n’ai pas voulu. Je voulais porter plainte. Après garde à vue, des gens ont témoigné, je n’ai rien à me reprocher, je ne suis pas coupable. 5/6 témoignages confirment ce que je dis… Et là, je me suis dit que mon histoire avec les journalistes n’est pas finie. Dans la presse, c’était la version que la Police s’est inventée. J’aurais dit « vous ne savez pas dit qui je suis… ». Ceux qui me connaissent savent que je ne parle pas comme ça! Ce n’est pas mon langage. Ce jour-là, quand les renforts sont venus, un agent m’a reconnu. Il a voulu discuter. Je lui ai dit que c’était trop tard, que je n’allais pas laisser cette histoire, c’est la méthode de la BAC ».
Pour ce qui est de l’affaire de la vidéo dans laquelle il traite son entraineur de « fiotte », Aurier s’est dit surpris et stupéfait de l’ampleur de cette affaire. D’après lui ce mot n’avait rien de méchant.
« Fiotte ? C’était dans la rigolade… C’est un mot mal placé qui n’a pas de vraie importance. Je ne savais même pas ce que c’était Périscope… J’étais en mode délire! De l’homophobie? Non, chacun a sa vie. Ce mot n’est pas méchant. Certains ont fait une affaire autour de ça et c’était trop. J’avais l’impression que je méritais la prison pour avoir dit ce mot, d’être viré du PSG! J’ai pris du recul et je me suis rendu compte que ça pouvait être grave pour des personnes. Je me suis excusé. Le moment le voulait. Je l’ai fait pour mon président. Je sais qu’il me considère comme son fils. Si j’ai encore envie de rester au PSG, c’est pour lui. Autrement, je serais déjà parti », a-t-il déclaré.
Pour terminer, Serge Aurier a évoqué ses rapports avec Laurent Blanc. « Avec Laurent Blanc? J’ai eu une discussion. Il a été tranquille. Il a pris du recul. Je me suis excusé. La presse? On est des exemples, on n’a pas le droit à l’erreur. Des choses se disaient par rapport au vestiaire, que des bêtises(…) ».