Côte d’Ivoire/Attaque de l’école de police: cinq gendarmes radiés des Forces Armées
La semaine dernière, deux jours avant l’ouverture des jeux de la francophonie en Côte d’Ivoire, l’école de police d’Abidjan a été attaquée par des hommes en armes. Le mercredi 26 juillet, le chef d’Etat-major général des armées a annoncé que cinq gendarmes ont été radiés de l’Armée ivoirienne.
Dans un communiqué, le général Sékou Touré a déclaré : « A la suite de l’attaque perpétrée contre les installations du Centre de Coordination des Décisions Opérationnelles (CCDO) situées à l’École Nationale de Police, les investigations menées par les Forces de Sécurité et de Défense ont permis pour l’heure d’identifier formellement des individus ayant pris part à cette action. Au nombre de ceux-ci, figurent cinq membres des Forces Armées de Côte d’Ivoire ».
« En conséquence (…) ils sont définitivement radiés des effectifs des Forces Armées de Côte d’Ivoire », a-t-il conclu.
Le maréchal des logis Bohoussou Wassa Toussaint, le maréchal des logis Pekoula Mathias, le maréchal des logis Séri Brice Arnaud Joël, le maréchal des logis Mel Akrekou Nasseré Sylvestre et le brigadier-chef Séry Doua Alain, sont les cinq gendarmes radiés de l’effectif des forces armées de Côte d’Ivoire.
Le général Sékou Touré a précisé que ces gendarmes seront mis à la disposition de la justice pour répondre de leurs actes. Aussi, il a exprimé sa détermination à traquer tous ceux qui déshonorent l’institution militaire et à les extirper des rangs.
Dans la nuit de mercredi à jeudi dernier, des soldats des forces de sécurité en colère avaient fait retentir des coups de feu à Abidjan à deux jours de l’ouverture des jeux de la Francophonie. Ces hommes ont emporté des armes et des munitions qui selon la police ivoirienne ont toutes été récupérées.
Plutôt, lors d’une conférence de presse au ministère de la défense, le chef de la police Youssouf Kouyaté avait annoncé l’arrestation de cinq hommes, dont trois militaires.
En mi-juillet, trois soldats avaient été radiés de l’armée ivoirienne au lendemain de troubles dans deux camps militaires à Abidjan et Korhogo, où trois militaires avaient été tués.