France: Attaque sur les Champs-Elysées. Le récit d’un témoin
Un homme témoin de l’attaque qui a eu lieu sur les Champs-Elysées, le soir du jeudi 20 avril raconte au magazine l’Obs la scène de panique sur la célèbre avenue parisienne.
Des policiers ont été pris pour cible sur les Champs-Élysées. Les forces de l’ordre ont rapporté qu’un individu en véhicule aurait ouvert le feu sur une voiture de police à l’arrêt à un feu rouge. Bilan, un policier tué et deux autres grièvement blessés. Le tireur quant à lui, a été abattu.
Un homme prénommé Silla, témoin des faits, revient sur la scène et se confie au magazine l’Obs. Le jeune homme de 29 ans faisait ses courses dans le magasin Zara sur les Champs-Élysées quand tout a commencé. Il dit avoir entendu les vendeurs s’agiter. « Il nous ont demandé de sortir » raconte-t-il au magazine. En sortant, Silla aperçoit un corps inanimé à terre, et un groupe de policier tentant de sauver un autre homme. Il était probablement entre 20h45 et 21h.
La justice antiterroriste française s’est tout de suite saisie de l’affaire. Bien que les circonstances des tirs soient encore floues, le porte-parole du ministère de l’intérieur, Pierre-Henri Brandet a indiqué « C’est une arme de guerre, une arme automatique qui a été utilisée ». Après une réunion de crise avec Bernard Cazeneuve, le ministre de l’intérieur, Mathias Fekl, François Hollande a fait une déclaration. « J’ai convoqué un conseil de défense demain matin à 08h. Tout est fait pour que la mobilisation de nos forces soit au plus haut »
Cette attaque n’est pas la première du genre que subit la France. Le 13 novembre 2015, une série d’attentats-suicide et de fusillades a eu lieu au Stade de France, et à différents endroits de Paris, faisant connaître au pays tricolore, sa première attaque la plus meurtrière depuis la fin de la deuxième Guerre mondiale. Le bilan de ces attaques d’une rare intensité, s’élève à 130 morts et 413 blessés. Elles sont les plus meurtrières en Europe, après les attentats de Madrid qui ont fait 191 morts, le 11 mars 2004.