Tout le monde prête attention au débat général qui se déroule sur le podium de la grande salle des Nations Unies à New York. Depuis le début, le 24 septembre, de l’Assemblée générale des Nations Unies, cette rencontre constitue la plus grande plate-forme diplomatique au monde pour mettre en lumière les problèmes qui importent le plus aux pays. Toutefois, tout le monde n’a pas été placé à la même enseigne.
Presque tous les présidents africains ont été ignorés au moment où ils ont présenté leurs discours. C’est ce qu’en témoigne la salle remplie de sièges vides, dont très peu étaient occupés par les représentants. Ce schéma s’est répété chaque fois qu’un président africain a prononcé un discours sur le pupitre des Nations Unies.
Quel message les Africains devraient-ils tirer de cela ? Une question que se pose Lusaka Times, un site d’information zambien.
Lusaka Times pense qu’il va s’en dire que, pour les dirigeants du monde, le problème africain n’est pas très important ou que l’Afrique n’est pas un continent qu’il faut prendre au sérieux ou qui mérite du respect et d’attention comme les Etats des autres continents.
Pourtant, l’Afrique est constamment en proie à des difficultés sécuritaires, dues à des actions occidentales, et des difficultés d’ordres sociopolitiques qui ne sont pas que les fruits de la seule mauvaise gestion des dirigeants africains mais aussi de la politique africaine de ces puissances occidentales. Aussi, tous ces « grands Etats » viennent en Afrique, soulignant leur grande admiration pour le continent, leur compassion pour les peuples touchés par des maladies ou la famine.