Armel-Nadège Gouli Djédjé, cofondatrice de GOULI&CO : » Un projet certes commercial, mais avec une touche très sociale »
Le cabinet Gouli & Co, spécialisé dans le développement de marques à travers le marketing, le management, l’événementiel et les services artistiques remet le cap concernant sa vision de créer les concepts pertinents qui tiennent compte du bien–être des communautés. Avec son programme Splendide, il valorise le potentiel féminin et encourage l’autonomisation de la femme d’où son concept « Splendide compétition », qui met des jeunes filles en compétition. La deuxième promotrice Armel-Nadège Gouli épouse Djédjé et cofondatrice de GOULI&CO, en a donné les détails, le samedi 26 octobre 2024, à Koumassi. Avant elle, Wilfried Djédjé Bagnon, Co-Fondateur et Directeur général de GOULI & CO, Promoteur de « Splendide Compétition », a présenté les grandes lignes du concept.
Qu’est-ce que « SPLENDIDE COMPETITION » et qu’est-ce qu’il vise pour cette année ?
« Splendide Compétition » est une compétition commerciale. Au regard des potentialités des femmes qui travaillent avec nous sur nos opérations commerciales et en s’inspirant de notre propre expérience de vie , nous avons voulu concevoir un projet certes commercial, mais avec une touche très sociale. L’objectif pour nous est de mettre en compétition des jeunes qui vendront les produits de nos partenaires, gagner de l’argent et se perfectionner en même temps. Parce qu’il y a un gros volet formation pratique lié au projet.
Sur quels critères avez-vous sélectionné les femmes qui vont s’affronter sur le terrain ?
C’est d’abord la motivation et la volonté de réussir. Parce qu’il y aura un casting où nous allons pouvoir parler de leurs aptitudes commerciales et leur réelles motivations en venant participer. Enfin, on s’attarde sur leurs capacités linguistiques et leurs aptitudes à faire des rapports de vente et de synthèse. Aussi partons-nous du niveau de la classe de 5e à celui du BAC plus 2.
Comment vous intégrez les implications de la digitalisation dans vos programmes de formations avec des femmes aux niveaux aussi variés ?
La formation va se faire par niveau, il n’y a pas inquiétude à se faire ici. La catégorie 1 concerne les collégiennes, et la catégorie 2 s’adresse aux filles qui ont le BAC et plus. De nos jours, la vente n’est plus complète lorsqu’elle se fait uniquement sur le terrain. La formation et les évaluations se feront par catégorie en présentiel et de manière digitale.
Avec quels moyens mobilisez-vous toutes ces femmes. Aussi, qui sont vos partenaires ?
Nous avons deux genres de partenaires. On a des partenaires opérationnels, qui sont des entreprises qui nous aident à mettre le projet sur pied et le promouvoir tels que les partenaires médias, des cabinets juridiques, les mairies qui nous appuient institutionnellement, en mettant à notre disposition son portefeuille d’associations de jeunes partenaires et les autorisations nécessaires pour le respect de l’ordre urbain. Il y a aussi les sponsors, les marques qui accepterons d’associer leurs produits à ce concept.
A quel moment les filles en compétition seront-elles sélectionnées et récompensées ?
SPLENDIDE COMPETITION est une compétition annuelle. La première édition part du mois d’octobre 2024 à juillet 2025. Cependant, cette édition annuelle est fragmentée par phases. Actuellement, nous lançons les phases communales pour la vente directe. Dans deux semaines, nous débutons à Koumassi, qui est la commune à l’honneur, par le casting et la mise en action des jeunes filles. Nous allons finir ce programme en décembre pour Koumassi.
Nous irons ensuite à Port-Bouet, Treichville, Marcory et Adjamé pour la seconde phase. Enfin, nous attaquerons Yopougon Cocody et Abobo.
Au niveau de l’évaluation, le critère clé est le volume de vente, argumentaire de vente et la ponctualité et toutes les bonnes aptitudes commerciales etc. Ensuite, la phase de la vente assistée des gagnantes des communes et la cérémonie de récompense de la Splendide de l’année.
Avec le lancement de votre activité, quelles sont vos impressions et combien de jeunes filles vous avez-vous mobilisées ?
Nous sommes entièrement satisfaites en ce sens que nous avons voulu réunir 100 personnes et nos partenaires institutionnels et les filles ont répondu présents. Des femmes, présidentes d’associations de quartiers sont venues et se chargeront de relayer nos informations dans leurs bases.
