En Arabie Saoudite, des personnes se font des millions grâce aux condamnés à mort. Explication!
Le couloir de la mort est une chose que fuient la plupart des prisonniers; En effet, cette attitude est due à l’instinct de survie naturel que tous les hommes ont. En Arabie Saoudite, c’est une grande source de gain. Parce que pour des criminels, obtenir le pardon des familles des victimes à qui ils ont fait du mal se monnaie maintenant et à des sommes exorbitantes.
Cette pratique s’appelle la « diya » c’est le processus par lequel des condamnés à mort voient leur vie épargnée quand la famille de la victime décide d’accorder son pardon… en échange d’une somme conséquente. Surtout que l’Arabie Saoudite fait partie des pays où le nombre d’exécutions est le plus élevé au monde.
La procédure judiciaire
Très souvent, on peut assister à des scènes où une exécution est stoppée. Et là, on apprend que la famille de la victime vient d’accepter de négocier la grâce du condamné. La sentence est alors ajournée de trois mois, le temps pour la famille du condamné de rassembler la somme demandée par la famille de la victime. C’est là qu’interviennent les médiateurs. Ces médiateurs sont censés aider à trouver un compromis. Cependant, ils sont souvent ceux là qui encouragent les familles à réclamer des sommes astronomiques.
Désarroi de certaines familles de condamnés
Dans la grande majorité des cas, la famille du condamné n’a pas les moyens de payer. Avec l’aide du médiateur, elle lance donc une campagne de collecte de fonds. L’administration de la province ouvre alors un compte bancaire avec l’autorisation du ministère de l’Intérieur, où sera déposé l’argent des donateurs.
Le hashtag #اعتق رقبة (épargne une vie), est utilisé sur Twitter pour encourager les donateurs.
Un commerce malsain
Depuis quelques temps, il y a une surenchère très malsaine autour de la diya. C’est devenu un business, et beaucoup de familles n’accordent plus leur pardon pour accomplir un acte vertueux recommandé par l’islam, mais pour amasser une grosse fortune.