La Russie a peut-être maintenant vengé ses soldats tués par l’armée ukrainienne le 1 janvier 2023 dans une frappe. Selon le porte-parole de l’armée russe, les militaires de l’Armée Rouge ont mené des frappes massives dans la région de Kramatorsk. Et le bilan semble être catastrophique pour les Ukrainiens, d’après le compte-rendu du Général Konanchenkov.
L’armée russe annonce ce dimanche avoir tué au moins « 600 soldats ukrainiens » dans une « frappe de représailles » menée sur des casernes militaires à Kramatorsk, dans l’est de l’Ukraine. Une annonce qui intervient au lendemain de la fin du cessez-le feu décrété par Vladimir Poutine. La Russie n’a pas encore fini de gérer les conséquences de la mort de 89 de ses soldats tués par une frappe de l’armée ukrainienne le 1 janvier 2023.
Selon l’armée russe, le bombardement de Kramatorsk est une mesure de représailles. « En réponse à une frappe illicite infligée par le régime de Kiev sur une base militaire russe temporaire dans la colonie de Makeyevka de la République populaire de Donetsk dans les premières minutes de janvier 2023, le commandement du groupe uni des forces militaires russes a mené une opération de représailles », précise le général Konashenkov.
« Au cours de la journée écoulée, les moyens de renseignement russes ont détecté et confirmé de manière fiable par divers canaux indépendants certaines bases temporaires de militaires ukrainiens à Kramatorsk », a déclaré le porte-parole. « A la suite d’une frappe massive de roquettes sur ces bases temporaires d’unités ukrainiennes, plus de 600 militaires ukrainiens ont été tués », a-t-il ajouté. Plus de 700 militaires ukrainiens se trouvaient au dortoir n° 28 et plus de 600 se trouvaient au dortoir n° 47 à Kramatorsk, a déclaré Konashenkov.
Les autorités ukrainiennes locales ont rapporté que Kramatorsk a été touchée par sept roquettes au cours de la nuit. Deux autres roquettes ont visé la ville voisine de Kostiantynivka. Samedi, des journalistes de l’AFP présents à Kramatorsk ont entendu au moins quatre explosions avant minuit. Mettant un bémol aux dires du porte-parole de l’armée russe, les services de presse occidentaux dont Reuters disent ne pas avoir encore des informations indépendantes sur le nombre avancé de soldats ukrainiens tués.