Sénégal: après la publication de ses photos nues sur les réseaux sociaux, Lika Dioum réagit!
Finalement, Lika Dioum brise le silence et s’exprime pour une première fois après la publication de ses photos nues sur les réseaux sociaux, il y a quelques jours.
La victime avait vu ses photos nues publiées sur les réseaux sociaux par Nadège et Liliane. A la suite d’une enquête menée par les responsables de la plate forme de lutte contre la cybercriminalité, il a été découvert que c’était bel et bien les deux dames qui étaient à la base.
Aujourd’hui, Lika Dioum a décidé de donner son avis dans cette affaire pour une première fois. « J’ai été touchée, mais ces photos ne peuvent pas m’empêcher de vivre », a-t-elle fait savoir, avant de poursuivre « J’accorde le pardon à Nadège et à Liliane. Je ne leur en tiens pas rigueur. Je suis avant tout une bonne croyante, une musulmane. J’ai vu mes clichés par le biais d’une amie qui me les a envoyés. Ça m’a profondément choquée et j’ai décidé de porter l’affaire devant la justice. »
Toutefois, la victime assure ignorer les conditions dans lesquelles ses photos se sont retrouvées sur la place publique. « Honnêtement, je ne sais pas quand ni comment les photos ont été prises », jure-t-elle.
Par la suite, Lika Dioum a porté plainte contre X. Ce qui a conduit à mettre la main sur Nadège et une certaine Liliane, à la suite des enquêtes menées par la police spécialisée dans la cybercriminalité. Les deux accusées ont été mises aux arrêts. Elles sont accusées de diffusion d’images à caractère p*rnographique. Dans les prochains jours, elles répondront de leur acte devant les autorités compétentes.
D’après la loi, Nadège et sa copine risquent une peine allant de 1 à 7 ans . En effet, l’article 431-30 de la loi sur la cybercriminalité stipule que « Quiconque aura recueilli, à l’occasion de leur enregistrement, de leur classement, de leur transmission ou d’une autre forme de traitement, des données à caractère personnel dont la divulgation aurait pour effet de porter atteinte à la considération de l’intéressé ou à l’intimité de sa vie privée, porté, sans autorisation de l’intéressé, ces données à la connaissance d’un tiers qui n’a pas qualité pour les recevoir, sera puni d’un emprisonnement d’un (1) an à sept (7) ans et d’une amende de 500.000 francs à 10.000.000 francs ou de l’une de ces deux peines seulement« .