Cela fait quelques semaines que Samuel Eto’o a annoncé sa retraite. Le légendaire attaquant camerounais a accordé une interview à l’AFP au cours de laquelle il est revenu sur sa retraite et plusieurs autres sujets: « A un moment donné, il faut quitter les stades pour aller vers d’autres défis. C’est le moment que j’ai choisi, j’ai eu la chance d’avoir une très belle carrière« , a-t-il confié.
Samuel Eto’o a mis un terme à sa carrière après 23 ans. Aujourd’hui il détient un palmarès époustouflant: plus d’une dizaine de trophées majeurs et plusieurs buts inscrits.
L’ex-attaquant camerounais s’est lancé de nouveaux défis : la reprise de ses études pour « gagner comme entraîneur » comme il a pu le faire « en tant que joueur ».
Samuel Eto’o s’est aussi exprimé sur les meilleurs moments de sa carrière. A la question de savoir quel était le meilleur moment de sa carrière, Eto’o dit qu’il y en a plusieurs:
« J’en ai plusieurs et ce serait vraiment difficile de choisir ! Je dirais quand même ma première Coupe d’Afrique gagnée avec l’équipe nationale (en 2000). Parce que c’était ma première CAN, un moment inoubliable, et que je sortais de ce Mondial-1998 en France avec l’espoir d’écrire une belle histoire. Je ne partais pas titulaire dans cette magnifique équipe, au final j’ai joué et j’ai apporté ma contribution. C’est un beau souvenir.«
Sur la question de son plus grand regret, Eto’o a indiqué:
« Je n’en ai vraiment pas. Quand je regarde un peu les autres, je me dis que j’ai eu beaucoup de chance. Parce que même si vous avez du talent, il vous faut ce petit facteur chance, même si je suis toujours allé la chercher. Je m’étais dit, à un moment donné, qu’avec ces magnifiques joueurs que j’ai côtoyés au Cameroun, on aurait pu aller chercher la Coupe du monde. Bon, ce n’est pas arrivé… C’est le seul trophée qui me manque mais j’ai passé des moments inoubliables avec cette équipe.«
Sur l’héritage laissé par Samuel Eto’o, le Camerounais a indiqué que sa plus grande œuvre c’est d’avoir permis à plusieurs jeunes de devenir des grands footballeurs et jouer pour l’équipe nationale:
« L’héritage. Le plus difficile aurait été de partir des stades sans voir certains jeunes émerger. Aujourd’hui quand vous voyez l’équipe nationale du Cameroun (André Onana, Fabrice Ondoa,…), vous voyez qu’avec mes collaborateurs (de la Fondation Eto’o), nous avons essayé d’apporter une contribution qui est là. Je pense que c’est notre plus belle œuvre. »
Crédit photo: TV5 Monde
