Le député conservateur britannique Neil Parish a annoncé sa démission, le samedi 30 avril, après avoir été cité dans une affaire pas très catholique. L’homme s’est rendu coupable d’une attitude bien curieuse en plein parlement britannique.
Le parlementaire Neil Parish, accusé par certains de ses pairs d’avoir regardé une vidéo pornographique à la Chambre des communes, a fini par avouer son forfait. Il avait pourtant nié de toutes ses forces ce dont on l’accusait. « Je cherchais des tracteurs », s’ était défendu l’élu de 65 ans, ancien fermier, avant qu’il ne soit confondu par des enquêtes de ses pairs.
« Je suis tombé sur un autre site qui avait un nom similaire et j’ai regardé pendant un moment, ce que je n’aurais pas dû faire », a-t-il tenté d’expliquer. « Mais mon crime, mon plus grand crime, c’est que j’y suis retourné une seconde fois et c’était délibéré », a-t-il avoué au bord des larmes, en expliquant qu’il s’était retrouvé dans un « moment de folie ». Son affaire avait suscité une vague d’indignation au sein du parlement anglais.
Neil Parish avait essayé de se défendre dans une interview dans un journal, sans succès. Il avait suggéré avoir peut-être ouvert le site « par erreur ». Ses collègues députés lui avaient demandé de rendre sa démission, après l’éclatement de l’affaire, mais l’homme a voulu se maintenir à son poste.
Il avait annoncé qu’il souhaitait « continuer à assurer son rôle de député pendant que les investigations sont en cours ». De nombreux députés insistaient pour qu’il démissionne avant les conclusions de l’enquête si les accusations à son encontre étaient vraies. « Neil Parish doit penser que nous sommes nés de la dernière pluie. Les Conservateurs de Boris Johnson sont un embarras national », avait réagi la députée Angela Rayner.