Réal Madrid: Ancelotti explique l’ascension fulgurante de Zidane parmi les meilleurs entraîneurs au monde
Vainqueur de la Ligue des champions en tant que joueur et entraîneur, champion dans quatre pays différents et actuellement à la tête du Bayern Munich, Carlo Ancelotti a donné en exclusivité son avis sur l’ascension fulgurante de Zinedine Zidane, qui fut son adjoint au Real Madrid pendant la saison 2013-2014.
A la question de savoir pourquoi Zidane est déjà compté parmi les meilleurs du monde, le technicien italien qui a remporté sa dixième Coupe des champions en 2014 au Real avec à ses côtés l’international français, en venant à bout de l’Atlético à Lisbonne, s’est exprimé sur UEFA.com en ces termes : « J’ai toujours dit qu’il avait toutes les qualités pour être un bon entraîneur, mais il a commencé au bas de l’échelle aussi. Il a été mon adjoint, et ensuite il a été l’entraîneur de la Castilla ».
Par ailleurs, l’ex-entraîneur du Real Madrid ajoute que Zidane s’est très tôt adonné aux études: « Je pense que c’est important de comprendre que votre expérience de joueur peut vous être utile mais qu’elle ne l’est qu’en partie lorsque vous devenez entraîneur, parce qu’il faut également étudier », dit-il avant de continuer, « il faut être aux aguets et savoir profiter de vos propres expériences. Et c’est exactement ce que Zidane a fait ».
Il faut dire que la position de Zidane en tant qu’adjoint d’Ancelotti n’est pas sans rappeler celle de l’Italien lui-même lorsqu’il a grandi dans l’ombre du célèbre Arrigo Sacchi. Quand on le lui rappelle, voici ce que répond Ancelotti : « Eh bien, je ne sais pas ce qu’en pense Zidane. Je pense que lors de la saison que nous avons passée ensemble au Real Madrid, tout a été positif, nous avons gagné et dans sa fonction d’adjoint, il m’a été très utile. Il a un charisme et les joueurs le respectent vraiment. C’est quelque chose de très important pour un groupe. »
Répondant à la question de savoir si le Real Madrid est favori de l’UEFA Champions League et s’il pourrait devenir le premier club à conserver le trophée depuis le Milan d’Ancelotti en 1990, Ancelotti répond qu’ « il n’y a pas de super favori cette année ». « Il n’y en avait pas lors des huitièmes de finale et il n’y en aura pas en quarts de finale. Je pense que la suite va être assez imprévisible. », a-t-il affirmé.