Le légendaire Amilcar Cabral : La libération de l’Afrique en 5 citations…Vidéo
Il est sans doute l’un des plus grands personnages africains du 20e siècle, l’un des plus grands défenseurs de la libération de l’Afrique. Non seulement il avait des idées fortes, mais il a pris les armes pour défendre son pays, et même l’Afrique entière. Car son parti politique portait justement le nom Parti africain pour l’indépendance de la Guinée (Bissau) et du Cap-Vert.
Né de parents Capverdiens en Guinée-Bissau – alors colonie portugaise – le jeune Amílcar Cabral part en 1945 au Portugal pour y étudier l’agronomie. À Lisbonne, il rencontre des étudiants des colonies qui s’engagent comme lui pour l’indépendance de leurs pays, Agostinho Neto (MPLA) en Angola ou Eduardo Mondlane et Marcelino dos Santos (Frelimo) au Mozambique.
De retour au pays, il participe en 1956 à la création du PAIGC, le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert. Le parti dirigé par Cabral organise et forme politiquement la société, puis débute la lutte armée en 1963 à partir des milieu ruraux de Guinée.
Il sera assassiné le 20 janvier 1973 en Guinée Conakry. Pour l’anniversaire de sa disparition, nous avons voulu partager avec vous quelques unes de ses pensées fortes :
- « nous sommes des militants armés et non des militaires »
- « ne pas avoir peur du peuple et l’amener à participer à toutes les décision qui le concernent- telle est la condition fondamentale de la démocratie révolutionnaire que nous devons réaliser progressivement »
- « les colonialistes ont l »habitude de dire que eux, ils nous ont fait rentrer dans l’histoire. Nous démontrerons aujourd’hui que non : ils nous ont fait sortir de l’histoire, de notre propre histoire, pour les suivre dans leur train, à la dernière place, dans le train de leur histoire »
- « la résistance culturelle du peuple africain n’a pas été détruite. Réprimée, persécutée, trahie par quelques catégories sociales compromises avec le colonialisme, la culture africaine a survécu à toutes les tempêtes, réfugiée dans les villages, dans les forêts et dans l’esprit des générations victimes du colonialisme »
- « personne ne peut douter, parmi notre peuple, comme chez tout autre peuple africain, que cette guerre de libération nationale dans laquelle nous sommes engagés n’appartienne à l’Afrique tout entière »
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