Des clauses surprenantes dans un testament, il y en a mais celle-ci l’est encore plus: la veuve du patron de VOLKSWAGEN devra rester célibataire pour garder son héritage.
Après le décès dimanche, 26 août, du patron historique de Volkswagen, Ferdinand Piëch, des détails ahurissants sur sa succession ont été révélés dans la presse.
Ferdinand Piëch avait depuis 2010 pris le soin de préparer son testament en désignant son épouse Ursula comme héritière.
Elle avait été par la suite propulsée à la direction des deux fondations qui gèrent la fortune de la famille estimée à 1,1 milliard d’euros ainsi qu’aux participations financières dans le groupe Volkswagen.
A un détail près : Ursula Piëch a interdiction de se remarier. Si elle venait à ne pas respecter cette «clause de célibat», la quatrième et dernière épouse du patriarche perdrait tout simplement la main sur l’héritage et la gestion de la fortune familiale, rapporte le quotidien allemand Bild.
Pourquoi une telle clause?
Elle est peut être surprenante mais cette clause est justifiable: Ferdinand Piëch a eu 12 enfants avec plusieurs femmes, dont deux issus de liaisons, et l’objectif était donc que sa fortune ne soit pas dilapidée.
De plus en 2015, il a été rapporté qu’Ursula était la seule personne en qui le défunt patron de VOLKSWAGEN avait confiance à 100% pour «surmonter les rivalités entre les descendants».