C’est la loi qui est en phase d’être adoptée par le conseil des ministres allemand. Et elle crée déjà la polémique en Allemagne. Une loi jugée sexiste, car elle oblige les femmes accusées d’infidélité à dévoiler le nom de leur amant. Cet amant devra dédommager le mari trompé.
En cas de doute ou après un test de paternité qui prouve que l’enfant n’est pas du mari, ce dernier aura le droit d’obliger sa femme à avouer son infidélité et à citer le nom de son amant ou à faire la liste de tous ses amants qu’elle a eu durant la période de conception de l’enfant.
Le ministre allemand Heiko Mass dit vouloir assurer des droits et moyens recours légaux aux maris cocus qui ont élevé un enfant issu de l’infidélité de leur femme. Si l’infidélité est prouvée, le mari trompé pourra demander à l’amant de lui rembourser la totalité de l’argent qu’il a dépensé en s’occupant de l’enfant. Si la femme refuse de donner le nom de l’amant, elle pourra être poursuivie par son conjoint et risque même d’être emprisonnée. Cette loi est donc en attente d’être votée officiellement.