Gabon : Ali Bongo fait taire les rumeurs, en montrant les traces de son enfance dans le Haut Ogooué
Où est né l’actuel président du Gabon ? A cette question, son opposition répondra clairement au Nigeria, où il a été adopté lors de la guerre de Biafra au Nigeria en 1967. Mais depuis jeudi dernier, les populations d’Ogooué apportent la preuve matérielle, une sorte de pièce comptable de l’origine du président.
La question mine l’environnement politique surtout avec la présidentielle qui arrive à grand pas. Mais voilà. Tout vient d’être clair. Ali Bongo a retrouvé les traces de son enfance dans le Haut Ogooué.
En tournée républicaine jeudi dernier dans le Haut Ogooué (sud-est), sa province d’origine, s’est vue présenter par un membre de sa famille, le registre portant l’acte de son sacrement de baptême à l’église catholique «Saint Jérôme d’Akiéni » en novembre 1961. Son numéro est 6910. Le président a eu son sacrement le 4 novembre 1961.
Né le 9 février 1959 à Brazzaville, Ali Bongo Ondimba avait alors été baptisé à la paroisse « Saint Jérôme d’Akieni » à l‘âge de 2 ans et 7 mois. Le document gardé précieusement par les missionnaires mentionne que l’actuel président gabonais à l’époque portait le nom : « Alain Mbongo ». Il avait eu le sacrement le même jour que sa défunte sœur « Albertine Mbongo » devenue par après Albertine Amissa Bongo. Celle-ci avait 6 mois.
« Tous ceux qui ont parlé jusqu’ici sont des menteurs et des fossoyeurs », s’est insurgé M. Nyambi Ndotou lors du meeting du chef de l’État à Akiéni. Joséphine Kama, Jean Boniface Assélé et Pascaline Mferi Bongo Ondimba, respectivement mère, oncle maternel et sœur ainée d’Ali Bongo qui étaient présents. Voici le registre photographié. Fin de spéculation!
Et les membres de la famille d’ajouter « Tout ceci est un gros mensonge, vous êtes bien le fils de Leconi Lekori, bienvenue chez vous ». Un tonnerre d’applaudissements envahi la foule captivée par la démonstration.
En tout cas, le digne fils a été baptisé en langue locale Téké Nga Mpougou » qui veut dire chef du village, qui appelle les uns et les autres à dire « Non à la division et à la haine »
Yao Junior L.