Une étudiante algérienne s’est vu refuser l’entrée à un examen, début mai, parce qu’elle portait une jupe au-dessus du genou. La polémique a donné naissance à un mouvement de protestation sur la toile, où de nombreux Algériens postent des photos de leurs jambes nues.
Une affaire de « jupe trop courte » a poussé les Algériennes à défendre leurs droits et leurs libertés sur les réseaux sociaux. Elles ont choisi de montrer leurs jambes afin de rappeler que la dignité ne se définissait pas à travers la longueur d’un vêtement.
Le 9 mai dernier, une étudiante endroit a été empêchée de passer le concours d’avocats à la faculté de Saïd Hamdine, à Alger, parce qu’elle portait une jupe jugée « indécente » par un des surveillants.
« Pourtant la robe m’arrive aux genoux et n’est pas moulante, je ne comprends pas sa réaction » a témoigné la jeune femme, qui a souhaité rester anonyme, dans les colonnes de TSA Algérie.
La polémique a donné naissance à un mouvement de protestation sur la toile, où de nombreux Algériens postent des photos de leurs jambes nues
Pour éviter que ce genre d’incident ne tombe dans l’oubli, de nombreux internautes, hommes et femmes, ont posté des photos de leurs jambes sur les réseaux sociaux.
La réalisatrice Sofia Djama a même créé une page Facebook, judicieusement intitulée « Ma dignité n’est pas dans la longueur de ma jupe », en signe d’indignation et de solidarité.