Une fois encore, la célèbre comédienne ivoirienne, Akissi Delta est au centre des rumeurs qui l’annoncent pour morte ces derniers temps. Mais face à la méchanceté, la productrice de la série télévisée «Ma Famille» réagit et révèle ses ambitions.
Dans quel état d’esprit êtes-vous face ces fréquentes rumeurs sur votre compte ?
Je suis dans un bel état d’esprit grâce à ma famille et à des amis. Je trouve dommage que des personnes s’adonnent à une telle pratique.Je pense que le gouvernement, à travers la Police, devrait mener une enquête pour démanteler ce réseau et mettre fin à cette basse besogne. Quand ils écrivent : «Akissi Delta est morte» sur les réseaux sociaux, savez-vous l’effet que cela provoque même au niveau des parents au village ? Ils sont sous le choc. Ce n’est pas seulement ma personne, mais cela crée des problèmes à mon entourage. Depuis hier, ma maison ne désemplit pas. Les gens viennent ici, se roulant dans la poussière tout en pleurs. Que ceux qui sont derrière tout cela arrêtent. D’ailleurs, je lance un appel aux autorités qui, à travers la Police, peuvent mettre la main sur ces personnes. L’on ne fait que m’appeler de partout.
C’est vraiment dommage ! Malgré tout, il semble que vous êtes prête pour un nouveau tournage ?
Oui, c’est vrai. C’est la suite de «Ma Famille» que je veux finir. Je dois donc commencer le tournage incessamment. Je crois que c’est ce qui «fatigue» les gens(traduisez : qui provoque la jalousie). Et cette fois, je tourne avec pratiquement tous les grands acteursissus de la Francophonie qui étaient dans la première partie de la série ainsi que bien d’autres.
Nous avons appris que la grande major américaine de production cinématographique «Universal Studios» sera à Abidjan dans le but de passer un contrat avec Lad Production, votre maison de production. Est-ce un secret que nous révélons ?
(Rire !!!) En fait, je ne cache rien, mais c’est parce que les gens le savent qu’on tente de me détruire en écrivant sur les réseaux sociaux que: «Akissi Delta est morte». On m’a vilipendée, on a dit ceci ou cela sur mon compte mais ça n’a pas marché. C’est donc une nouvelle parade qu’ils ont trouvée. Tout le monde m’avait laissée tomber et de l’extérieur, on a reconnu ma valeur. Des professionnels du cinéma mondial prennent attachent avec moi pour une collaboration. Et certains réalisateurs ici sont contre. Dieu merci que certains me soutiennent. En fait, je connais l’origine de ces méchancetés. C’est un groupe de comédiens qui suscitent cela sur des réseaux sociaux. Je ne me lance pas les fleurs mais, s’il y a dix réalisateurs qui payent bien les acteurs dans ce pays, je suis parmi les trois premiers. (…) Dieu merci que dans cette action en cours, je suis soutenue par les ministères de la Culture et de la Francophonie. Et c’est ce qui rend les gens jaloux.
Qu’est-ce qui fait, selon vous, le succès de «Ma Famille» ?
Le succès, c’est d’abord le talent des acteurs, et ensuite, le professionnalisme de toute l’équipe de production. En fait, le scénario a été bien fait et il a su être bien interprété par chaque acteur. Comme une équipe de football qui a suivi, à la lettre, les consignes de l’entraîneur. Nous avons aussi bénéficié d’une très bonne promotion due à la qualité du travail. Il faut que les uns et les autres comprennent qu’il m’a d’abord fallu beaucoup de courage pour commencer et créer cette équipe de production, avant que les autres aient le courage de s’y associer.
Malheureusement, ce sont les derniers venus qui me créent des problèmes. Et pourtant, en toute chose, il faut bien quelqu’un pour commencer. Si je n’avais pas pris le risque de commencer, eux, ils n’en seraient pas là aujourd’hui. Je n’ai pas besoin qu’on me dise merci. Je demande tout simplement qu’on me laisse tranquille. J’ai eu la chance de travailler aux côtés de Léonard Groguhet, j’ai été actrice de films sur le grand écran, participé à des films de fiction, etc. pour en arriver là où je suis.
Pour terminer, je voudrais dire encore mes sincères remerciements à tous ceux qui m’apportent leur soutien face cette campagne d’intoxication.
Source: Tribune ivoirienne
