Ahmad Ahmad, le président banni de la Confédération Africaine de Football (CAF) a été rétabli dans ses fonctions suite à une décision du Tribunal Arbitral du Sport (TAS).
Il a été banni par la FIFA en novembre 2020 pendant cinq ans après que l’instance dirigeante mondiale du football l’ait reconnu coupable d’avoir enfreint plusieurs de ses codes d’éthique.
À ce moment-là, la commission d’éthique de la FIFA a conclu que «Ahmad avait violé son devoir de loyauté, offert des cadeaux et d’autres avantages, mal géré des fonds et abusé de sa position de président de la CAF.»
Ahmad, un ancien fonctionnaire du gouvernement à Madagascar, a également été condamné à une amende de 200 000 francs suisses (220 000 dollars).
L’homme de 61 ans a fait appel de sa décision au TAS, qui a rendu une décision préliminaire le vendredi 29 janvier.
« En raison du risque de préjudice irréparable pour M. Ahmad si la sanction disciplinaire est maintenue pendant la période précédant les élections à la Caf, le panel du Tas a maintenu la demande de suspension temporaire des effets de l’interdiction de la Fifa », indique le tribunal arbitral du sport, la plus haute instance juridique du sport, dans un communiqué.
Cette suspension effective de la décision de la FIFA sera en vigueur «jusqu’au jour où la sentence finale du TAS sera délivrée».
Ahmad n’est toujours pas éligible aux élections à la présidence de la Caf en mars, car la décision du Tas est intervenue après que le Comité de gouvernance du Caf et le Comité d’examen de la Fifa se soient réunis plus tôt cette semaine pour discuter de l’éligibilité des candidats.
Le Tas indique qu’elle étudiera l’appel d’Ahmad dans son intégralité le 2 mars, et rendra son verdict avant les élections à la présidence de la Caf le 12 mars.