Une mère sud-africaine a été arrêtée pour avoir tué ses quatre enfants avec un marteau.
Le porte-parole de la police, le brigadier Tembinkosi Kinana, qui a confirmé l’incident dans un communiqué du mercredi 9 novembre 2022, a déclaré que des détectives enquêtaient sur les circonstances entourant les meurtres survenus dans la campagne de Mhlabubomvu, Engcobo.
« Selon le rapport, la mère de 32 ans et ses quatre enfants âgés de 2 à 11 ans dormaient dans leur maison du village. Dans la matinée, quatre corps sans vie d’enfants ont été retrouvés dans la cabane de Rondavel où ils dormaient », lit-on dans le communiqué.
« L’enquête préliminaire révèle qu’ils avaient été agressés par leur propre mère avec un marteau. En conséquence, ils ont subi de graves blessures au haut du corps. Les circonstances entourant l’incident feront partie de l’enquête. La mère a été immédiatement arrêtée et sera inculpée de meurtre. Elle devrait comparaître devant le tribunal de première instance d’Engcobo une fois inculpée. »
Pendant ce temps, le directeur de l’organisation de défense des droits des enfants Khula Community Development, Petros Majola, a exprimé son choc face au meurtre tragique des quatre enfants par leur mère. « Il est allégué que la mère voulait s’assurer qu’elle ne les laisserait pas derrière elle à sa mort », a déclaré Majola.
Le procureur de la République, Lindelwa Totyi, a déclaré qu’ils avaient déposé une demande urgente pour que Simayile subisse une évaluation psychiatrique avant son procès. Ce procès n’aura finalement plus lieu, car elle s’en est allée !
Selon les médias, lors de sa garde à vue dimanche après-midi 20 novembre, la mère meurtrière s’est plainte de ne pas se sentir bien. Elle a ensuite été immédiatement transportée d’urgence dans un hôpital voisin pour des soins médicaux où elle est décédée à son tour. La cause du décès n’a pas encore été établie.
Simayile devait demander une libération sous caution devant le tribunal de première instance d’Engcobo, mais elle s’est effondrée dans les cellules de détention de la police. La tournure des événements a été dramatique alors que les habitants d’Engcobo attendaient le début de la procédure devant le tribunal de première instance d’Engcobo.
La demande de libération sous caution de Simayile a dû être reportée. Son avocat a informé le magistrat qu’elle était allongée par terre dans les cellules depuis un certain temps, sans assistance médicale.
C’est une Simayile boitant et désorientée qui a ensuite été conduite dans une salle médicale. Elle a été transportée à un hôpital local dans un véhicule de police d’où elle n’est pas ressortie vivante.