La Haute Cour de Mpumalanga en Afrique du Sud a reconnu coupable et condamné une femme, Phindile Sibiya, à 22 ans d’emprisonnement pour le meurtre de sa petite fille.
La femme de 26 ans originaire de Belfast, dans le district de Bushbuckridge, a été condamnée mercredi 9 novembre, après avoir plaidé coupable d’avoir intentionnellement tué son enfant et de l’avoir enterrée.
Sibiya a déclaré au tribunal qu’au cours de l’année 2021, elle avait rencontré un homme qui avait visité sa propriété à Belfast Trust. L’homme lui a fait des avances, et elle a accepté sa proposition car il a promis de l’épouser à l’avenir. Lors de leur deuxième rencontre, ils ont eu des relations s3xuelles consensuelles non protégées et elle est ainsi tombée enceinte.
Réalisant qu’elle était enceinte, elle a appelé le futur père, pour l’informer de la situation, mais son téléphone n’était plus en service jusqu’à ce que sa mère se rende compte qu’elle était enceinte. Lorsqu’elle a été confrontée à sa mère, elle a nié tout en sachant qu’elle était effectivement enceinte.
Sa mère l’a menacée que s’il était vrai qu’elle était enceinte, elle allait la chasser de la maison, car elle avait déjà deux enfants mineurs de pères différents qui ne subvenaient pas aux besoins des enfants. Elle a alors décidé d’aller à la clinique pour interrompre la grossesse mais sans succès car elle était dans les derniers stades de la grossesse. Elle a ensuite gardé sa grossesse secrète jusqu’à la date d’accouchement, qui était le 1er janvier 2022. Elle a ressenti des douleurs de travail et est allée aux toilettes à deux reprises où elle a uriné et à la troisième occasion, elle a ensuite pris une paire de ciseaux avec elle.
En se rendant aux toilettes, elle s’est agenouillée et a donné naissance à une fille qu’elle a immédiatement poignardée avec la paire de ciseaux à plusieurs reprises jusqu’à sa mort.
Le matin, sa mère a remarqué des taches de sang et en l’interrogeant, l’accusée a reconnu avoir accouché et caché la défunte. Elle est ensuite allée récupérer le corps du bébé et l’affaire a été signalée à la police, d’où sa condamnation et sa peine.
La cour a entendu que le bébé avait subi une mort froide et douloureuse aux mains de sa mère, qui était censée la protéger.
Un album de photos et un rapport d’autopsie confirmant que la défunte est née vivante ont été remis à la cour.