Après le Burundi, L’Afrique du Sud décide à son tour de se retirer de la Cour Pénale Internationale
C’est connu depuis hier, l’Afrique du Sud risque de devenir le premier pays africain à se retirer de la Cour pénale internationale (CPI). Peut-être même avant le Burundi. La décision du pays de Mandela de quitter la Cour Pénale Internationale a été mentionnée mercredi dernier à l’Organisation des Nations Unies.
Pretoria a annoncé dans un courrier à l’ONU, mercredi, que ce retrait « prendra(it) effet dans un an, à compter de la date de réception de cette lettre par le secrétaire général de l’ONU ». La nouvelle a été diffusée à la télévision publique vendredi 21 octobre. La nouvelle a été diffusée ce jour dans le journal officiel du pays.
La partie la plus intéressante de cette lettre écrite des mains de la chef de la diplomatie sud-africaine dit : « La République d’Afrique du Sud a conclu que ses obligations au regard de la résolution pacifique des conflits étaient parfois incompatibles avec l’interprétation donnée par la Cour pénale Internationale ».
L’Afrique du Sud avait déjà initié au sein de l’Union africaine, une possibilité de sortie de la CPI pour les 34 pays africains membres. La polémique a toujours existé dans cet organisme de l’ONU. Dans la mesure où ce sont toujours et seulement les Africains qui y sont condamnés. Pourtant, dans plusieurs pays occidentaux, existent des responsables politiques passibles d’une peine devant cette cour.