Afrique

Afrique : Des chercheurs alertent sur la disparition des plus vieux baobabs

L’Afrique est en train de perdre l’une de ses plus grandes richesses continentales.

Au cours de ces 10 dernières années, les plus vieux baobabs du continent africains sont en voie de disparition. On dirait que la nature s’attaque à ses propres créations.

Selon des chercheurs qui ont donné l’information, lundi 11 Juin 2018, le changement climatique est la principale cause de cette disparition catastrophique.

Ces baobabs géants qui atteignent des hauteurs inimaginables parfois sont âgés de 1.100 à 2.500 ans.

Selon des caractéristiques établies par des études, les branches de ces géants telles des racines forment des silhouettes les plus emblématiques des savanes arides qu’on peut facilement repérer à des milliers de kilomètres.

« Il est choquant et spectaculaire d’assister au cours de notre vie à la disparition de tant d’arbres d’âges millénaires », explique à l’AFP Adrian Patrut de l’université Babeș-Bolyai en Roumanie, co-auteur de l’étude parue dans la revue Nature Plants.

« Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, les grands baobabs d’Afrique australe ont commencé à mourir, mais depuis 10/15 ans, leur disparition a rapidement augmenté à cause des températures très élevées et de la sécheresse », poursuit le chercheur.

A ce jour, on dénombre en terme de mortalité de ces espèces, neuf disparitions sur treize.Parmi les neuf se trouvent les trois célèbres millénaires convoités par tous les chercheurs dans le monde.

Il s’agit du plus ancien (2450 ans) qui était au Zimbabwe, le plus gros, en Afrique du Sud, avec son tronc de 10 mètres de diamètre qui peut abriter plus de quarante personnes et le célèbre baobab Chapman du Botswana classé monument national. Sur lui, Livingstone, l’explorateur, a gravé un jour ses initiales.

Emeraude ASSAH

Credit photo : Afrique du Sud

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page