Le vice-président de la Guinée équatoriale, Teddy Nguema, a ordonné l’installation de caméras de surveillance dans les bureaux de l’État à la suite du scandale honteux impliquant 400 cassettes sexuelles présumées.
Cette décision intervient après que le directeur de l’ANIF du pays, Balthazar Ebang Engonga, a été arrêté et suspendu après la découverte de vidéos érotiques de ses rencontres avec plusieurs femmes, dont les épouses de hauts fonctionnaires.
Les enregistrements montrent Ebang lors de rencontres avec différentes femmes, dont certaines seraient mariées, notamment l’épouse du chef de la sécurité présidentielle et l’épouse de son propre frère.
Les vidéos, qui auraient été enregistrées dans divers endroits, notamment son bureau, des hôtels et des espaces publics, ont été découvertes lors d’une enquête pour corruption.
Ebang avait initialement été détenu pour des allégations de corruption, mais l’enquête a révélé la présence d’enregistrements sur ses appareils personnels.
En réponse au scandale, le vice-président de la Guinée équatoriale, Teddy Nguema, a annoncé un vaste plan visant à installer des caméras de surveillance dans les bureaux de l’État.
Cette initiative vise à renforcer le respect de l’éthique de la fonction publique et à renforcer la responsabilité des fonctionnaires.
« Nous avons pris cette mesure pour assurer le respect de la loi sur les fonctionnaires publics et pour éradiquer les comportements inappropriés et illicites », peut-on lire.
« Nous n’admettrons aucune faute qui dénigre l’intégrité de notre administration, et ceux qui se livrent à ces pratiques seront confrontés à des mesures drastiques », peut-on lire dans le communiqué du vice-président.
Le vice-président a souligné que l’installation de systèmes de surveillance dans les bureaux de l’État témoigne d’une position résolue contre la corruption et les mauvaises conduites.
« Le gouvernement va bientôt mettre en place l’installation de caméras de surveillance dans tous les bureaux des organismes publics. Nous avons pris cette mesure pour assurer le respect de la loi sur les fonctionnaires et pour éradiquer les comportements inappropriés et illicites. Nous n’admettrons aucune faute qui dénigre l’intégrité de notre administration et ceux qui se livrent à ces pratiques seront confrontés à des mesures drastiques », peut-on lire dans le message.