Depuis l’annonce de la publication du livre de l’ex-copine de Samuel Eto’o, les réactions sont vives sur la toile. Voici l’une d’elles qui a attiré notre attention. Elle est celle de Boris Bertolt.
»J’aurais souhaité me taire, ne rien dire, ne pas sombrer dans la mécanique de l’exaltation de la pourriture, mais tout silence est complice. On ne saurait se taire face à ce qui semble être devenu un glissement progressif mais avec assurance d’une société vers la pénombre. Loin d’être un recueil p*rn*graphique retraçant la vie s*xuelle et sentimentale d’une jeune fille issue d’une condition sociale défavorisée en quête des plaisirs que lui offre la société de consommation, REVENGE P*RN est en fait une affaire hautement politique.
S*xe, pouvoir et argent font toujours bon ménage. Dans un contexte de banalisation de la compétence, de médiatisation de la médiocrité, de nivellement par le bas et d’anéantissement des talents, il faut être très prudent face aux situations et faits qui émergent dans une société en crise comme la nôtre.
Samuel Eto’o n’est pas un ange. C’est un pécheur comme nous.
C’est un homme et qui peut avoir ses failles, ses défauts mais il reste un homme et peut se tromper. Mais Samuel Eto’o c’est aussi cet homme qui sauve des vies au Cameroun, ce camerounais qui nous procure beaucoup de joie et de plaisirs même quand nous n’avons pas mangé, celui là qui parvient à redorer à l’extérieur l’image d’un pays réputé être l’un des plus corrompus au monde. Je me souviens il y a un an jour pour jour, ayant achevé une première partie de ma formation à l’université de Lille 3, je me suis retrouvé à l’université de Wroclaw EN Pologne pour la poursuivre. Par la chance, je me suis très vite lié d’amitié avec Will, étudiant américain en Relations Internationales. C’est comme cela qu’il m’invite à prendre part à l’une des multiples soirées estudiantines organisées dans l’enceinte de la résidence. A mon arrivée je remarque que je suis le seul noir. Mais Will tente de me présenter à ses multiples amis. Soulignant que je suis camerounais.
Ma première surprise a été de constater que plusieurs étudiants internationaux présents ne connaissaient pas le Cameroun. Certains confondaient avec le Nigeria ou la République Centrafricaine. Lorsque j’ai précisé « The country of Samuel Eto’o » quel a été ma surprise de voir le sourire et la joie qui s’est emparée du visage des garçons et filles présents à cet instant. Nous avons bu mangé et régulièrement on allait regarder les matchs ensembles. Le nom de Samuel Eto’o m’aura permis de me faire accepter dans un milieu dès le départ hostile.
Aujourd’hui Samuel est voué aux gémonies dans un propre pays. Décrit par certains comme l’incarnation du mal, l’homme à abattre, le fauteur de trouble. Mais qu’à t’il réellement fait ? Qui aujourd’hui peut prouver que les photos de Nathalie koah ont été rendues publiques par Samuel Eto’o. Samuel a beaucoup d’ennemis y compris ses amis avec lesquels il a partagé ces moments de joie en compagnie de Samuel Eto’o. Oui il aura été maladroit, mais est-ce pour cela qu’il doit être détruit. Jusqu’à quand allons-nous continuer à détruire nos héros.
La vraie question qu’il faut se poser est celle de savoir comment l’affaire Nathalie koah est-elle devenue un scandale mettant en scène des personnes les plus influentes du Cameroun ? Des réunions ont eu lieu, des journalistes ont été mis à contribution dès le déclenchement de cette polémique, d’importantes sommes d’argent ont circulé. Des hommes importants ont tout fait pour couler le 9 et leur plan semble marcher à merveille.
Pourquoi toutes les tentatives de conciliation ont été systématiquement rejetées par koah ? Les enjeux sont très élevés dans cette affaire. Mais je ne saurais participer à la destruction de nos icônes. Ils ne sont pas parfaits, mais méritent d’être protégés pour que nos enfants puissent trouver en eux la force du travail pour bâtir le Cameroun. Eto’o a travaillé pour devenir multimiliardaire et fait la fierté de tout un continent. Ceux qui utilisent Nathalie koah sont des voleurs, des feyman qui pillent les caisses de l’Etat et paupérisent les masses. Je ne saurais me rallier dans le camp des oppresseurs. Le vol et la prostitution ne sauraient être des valeurs. » Boris Berlot
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