Les Africains en chine sont-ils victimes de racisme ? »Faux », un professeur dément
Les Africains en chine sont-ils victimes de racisme ? Faux ! Le Professeur Jean-Paul Pougala livre sa version.
De Jean-Paul Pougala
»Vous êtes nombreux à me reprocher de ne pas commenter les vidéos de quelques agités africains de Chine qui devraient susciter ma sympathie juste parce qu’ils sont africains.
Premièrement, je tiens à dire que je ne participe pas aux manifestations d’émotion que les plus idiots africains en mal de sensation, déclenchent régulièrement sur les réseaux sociaux. Car cela met à peine 48 ou 72 h et personne n’en parle plus.
Je suis intéressé à aller au fond des problèmes. Une histoire a toujours plusieurs versions. Avant de nous jeter corps et âme dans une des versions, la pensée critique nous oblige à nous demander si on nous a servi la bonne version.
Deuxièmement, les européens nous ont formatés à être une population de marginaux, tout en bas de l’échelle. Pour y parvenir, ils nous ont repoussés et confinés dans les ghettos de leurs villes où ils nous ont laissés libres de nous enfoncer dans les pires trafics qu’ils répriment sévèrement chez les blancs. Dans les ghettos noirs de Paris, Londres, New York ou Chigago, même la Police n’y met plus les pieds. Les populations noires qui y habitent, subissant une double peine. D’abord, pour le fait d’être confinés en enfer et ensuite parce que dans cet enfer, à dicter la loi ce sont les gangs.
Lorsque nous allons en Asie, au Japon, en Corée ou en Chine, souffrons d’accepter que les asiatiques ne nous considèrent pas comme des marginaux qu’on laisse commettre des crimes sans réagir, juste pour les pousser à s’enfoncer toujours davantage, génération après génération.
Souffrons d’accepter qu’en Asie, un Noir n’ait pas de circonstance atténuante comme celles des sociologues occidentaux pour justifier les crimes et le désordre social qui nous installent de façon définitive, dans une frustration victimaire.
Au Japon, en Corée du Nord ou du Sud, en Chine, on ne blague pas avec les règles, comme le confinement et ceux qui y dérogent sont dénoncés à la police et arrêtés, sans que cela soit une question de race, ni de religion ou de couleur de la peau. L’intérêt collectif prime sur la dictature de l’individu des occidentaux.
Les africains de Chine qu’on voit sur les vidéos sont juste dans l’émotion habituelle, en attente du prochain fait divers où tous vont encore s’exprimer et s’emporter sans cerveau, comme des mouches.
En Chine, je vois surtout des camerounais et des nigérians, tout le temps vouloir continuer de vendre la drogue comme ils le font à Paris ou à Londres. Mais en Chine le trafic de drogue est sévèrement réprimé par la condamnation à mort. Jusqu’à maintenant, les africains sont les seuls qui ne sont pas condamnés à mort en Chine, alors que les européens et les chinois qui vendent la drogue le sont. Le jour où la Chine va fusiller le premier criminel africain, ils vont crier que c’est le racisme.
En Chine la prostitution est strictement interdite. Les contrevenants prennent 10 ans de prison minimum. Mais, des fonctionnaires africains continuent d’envoyer leurs enfants en Chine, étudier, sans moyens pour financer leur séjour. Et les voilà à entrer dans l’illégalité et se prostituent, tout en sachant qu’elles risquent 10 ans de prison. Pour l’instant, les chinois ne disent rien, surtout par pitié. Mais, cela ne tardera pas longtemps, pour qu’ils sévissent. Et préparez-vous donc à une nouvelle vague de consternation contre la Chine accusée de racisme contre les jeunes filles gentilles africaines parties étudier en Chine.
En Chine, il est strictement interdit, le prosélytisme religieux. Vous êtes libres d’adorer le Dieu que vous voulez, mais pas d’en parler à quelqu’un. Mais de nombreux étudiants africains en Chine, surtout congolais, camerounais, togolais et nigérians passent leur temps à organiser des messes et prières collectives clandestines dans les appartements d’étudiants que la chine met gratuitement à leur disposition pour étudier, au lieu de faire ce pour lequel la Chine leur a offert une bourse.
L’année dernière la municipalité de Guangzhou a demandé et obtenu la liste des étudiants africains qui méritent 5 ans de prison ferme pour messes clandestines dans les cités universitaires. Mais ils n’ont pas encore commencé à sévir. Préparez-vous là aussi à vous secouer encore contre le prétendu racisme chinois contre les noirs, lorsque la Chine, enverra dans les camps de re-éducation (prison), ces gentils africains qui pensent aller séjourner dans un pays communiste pour rendre un service à Dieu au lieu d’étudier.
Si vous n’êtes pas au courant, je vous informe qu’en Chine depuis 1949, c’est un parti communiste qui dirige le pays. Et que le Communisme, par définition est contre Dieu et les religions qu’il considère comme l’opium du peuple.
S’il vous plait, restez chez vous priez votre Jésus et votre Allah tranquilles. N’allez plus en Chine. Laissez-nous les mécréants avec nos méchants chinois. Ça fait des années que nous travaillons ensemble (22 ans pour moi) et on n’a jamais eu de problème et désirons continuer cette collaboration que les occidentaux ne nous ont jamais permis d’avoir.
C’est plutôt nous qui sommes fatigués de vous et de vos délires à la con, à faire honte au continent africain. Toujours à vouloir exporter les idioties dans lesquelles les blancs nous ont cimentés.
Comme je rappelle chaque semestre aux diplômés de la POUGALA Academy qui effectuent avec nous le voyage en Chine :
Nous ne sommes pas ici pour nous faire aimer, mais pour trouver les moyens techniques qu’on n’a jamais eu de l’occident, pour créer la richesse en Afrique, la seule capable de nous aider à couper définitivement les chaines de la soumission et de l’esclavage. Rien ne nous garantit que les chinois ne vont pas changer d’idée demain, raison de plus pour accélérer nos voyages vers la Chine pour ramener en Afrique le maximum des équipements pour produire cette richesse ».
Jean-Paul Pougala
Genève, le 16/04/2020
, Jean-Paul Pougala
Né au Cameroun le 20 mars 1962, Jean-Paul Pougala est un Ex-Enfant de rue (à 11 ans) à Nkongsamba. L’économiste camerounais dirige actuellement l’Institut d’Etudes Géostratégiques au Cameroun et en Suisse et s’est rendu auteur de plusieurs écrits scientifiques au ton différemment panafricain.