La première dame du Zimbabwe, Grace Mugabe était soupçonnée d’agression contre un mannequin en Afrique du Sud. Elle avait demandé l’immunité diplomatique. Et bien, c’est acquis désormais. Elle a reçu l’autorisation de retourner à Harare, de la part des autorités sud-africaines, qui lui ont accordée l’immunité diplomatique.
« Immunité diplomatique justifiée. » « Le mercredi 16 août 2017, l’ambassade de la République du Zimbabwe a invoqué l’immunité de Grace Mugabe dans une affaire d’agression présumée (…). La ministre a décidé que l’immunité diplomatique était justifiée dans ce cas particulier », a indiqué le ministère sud-africain dans un communiqué.
Les médias du Zimbabwe ont confirmé l’arrivée de Grace à Harare, une semaine après qu’une top modèle âgée de 20 ans, Gabriella Engels, l’ait accusée d’agression dans une chambre d’hôtel haut de gamme à Johannesburg.
Bien que la police sud-africaine ait prétendu avoir placé des postes frontaliers sur une « alerte rouge » pour l’empêcher de quitter le pays, il est maintenant confirmé que l’épouse du président de 93 ans, Robert Mugabe, avait reçu l’immunité diplomatique.
La chef de la diplomatie sud-africaine Maite Nkoana-Mashabane « a décidé que l’immunité diplomatique était justifiée dans ce cas particulier », a annoncé son ministère dans un communiqué dimanche.
Gabriella Engels a accusé Grace Mugabe de l’avoir battue avec un câble d’extension électrique, il y a une semaine, alors qu’elle attendait avec deux amis dans une suite d’hôtels de luxe pour rencontrer l’un des fils adultes de Mugabe.
Le principal parti de l’opposition sud-africaine, l’Alliance démocratique, a lui dénoncé « la complicité du gouvernement qui a permis » à Mme Mugabe « de fuir le pays, en pleine nuit, pour éviter des poursuites ».