Affaire Bishop Benjamin Boni convoqué pour une chanson : la police apporte des précisions
La rumeur est devenue plus que virale sur les réseaux sociaux ces derniers heures. Les internautes relaient depuis le début de cette semaine la photo d’une plainte contre le Bishop Benjamin Boni, pasteur à l’église Méthodiste Unie de Côte d’Ivoire (EMUCI). Les critiques relataient qu’il avait été convoqué par le commissariat de police du 2e arrondissement de Treichville pour une chanson »Ton Goliath va tomber ». La police dément formellement cette accusation et apporte des précisions sur ladite convocation.
Selon des informations relayées par nos confrères de RTI, il s’agirait d’une « histoire foncière« . De source policière, le site de la RTI retranscrit que « c’est un litige entre le restaurant Sounkalo situé à Treichville et l’Eglise Méthodiste Unie de Treichville ». Le conflit perdure depuis plusieurs années d’après la police.
Récemment, des membres de l’Eglise Méthodiste Unie de Treichville auraient placé des tôles formant une barricade autour dudit restaurant. La gérante de l’espace mécontente aurait à son tour saisi le parquet pour « voie de fait ». Le commissariat du 2e arrondissement dans l’exercice de ses fonctions a ainsi invité les deux parties à être entendues pour une meilleure équité.
D’après la définition du droit administratif, la « voie de fait » une action de l’administration réalisée sans droit qui porte matériellement et illégalement une atteinte grave à la liberté fondamentale ou au droit de propriété.
Par ailleurs la Conférence Annuelle l’EMUCI a tenu à préciser dans un communiqué, sur son profil Facebook que la chanson »Ton Goliath va tomber » du chantre Master Nkwassay n’avait aucune intention voilée de s’adresser aux politiques.
En ce qui concerne le destinataire de la plainte, le Bishop Benjamin Boni, il est mis en cause du fait que le « chef de chantier » désigné par l’Eglise Méthodiste Unie affirmait ne pas être habilité à répondre aux questions de la police. Il a indiqué qu’il avait été commissionné par « son patron », notifiant qu’il s’agit du Bishop Benjamin Boni.