Affaire 49 soldats Ivoiriens / Le Colonel Assimi Goïta met fin à la crise
Le Mali a décidé par le biais de son premier responsable d’élargir les 49 soldats ivoiriens impliqués dans la crise diplomatique qui a secoué Abidjan et Bamako durant 7 mois. Une décision du Colonel Assimi Goïta est venue mettre fin à cette affaire.
Les 46 soldats ivoiriens restant encore dans les geôles maliennes peuvent humer l’air frais de la liberté. Ils doivent cette liberté à l’intense activité diplomatique du gouvernement ivoirien, mais aussi et surtout aux bonnes dispositions d’esprit des autorités maliennes. C’était dans les tuyaux et les derniers voyages des officiels ivoiriens à Bamako avec la signature d’un accord bilatéral auguraient de bonnes nouvelles.
Le Colonel Assimi Goïta a pris ce vendredi 6 janvier la décision de gracier les 49 soldats ivoiriens arrêtés à Bamako le 10 juillet 2022. Sa décision a été lue au journal de 20H par le Colonel Abdoulaye Maïga, Ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et porte-parole du gouvernement malien. Le communiqué lu par le Colonel Maïga met en avant la volonté du Mali de régler ses problèmes avec ses voisins en tenant compte de plusieurs paramètres.
Pour le Colonel Maïga, cette décision de gracier les 49 soldats ivoiriens témoigne des bonnes dispositions des autorités de transition. Qui dit-il, sont attachées au valeurs de dialogue, de paix et de panafricanisme. Le Colonel Assimi Goïta renforce, ajoute le porte-parole du gouvernement, l’indépendance de la justice. En effet, il a expliqué que la refondation actuelle du Mali suggère que l’exécutif ne se mêle pas des questions judiciaires.
C’est donc en toute indépendance que le politique est entré en jeu pour décanter une situation tendue entre le Mali et la Côte d’Ivoire. Les 49 soldats avaient été arrêtés à l’Aéroport de Bamako le 10 juillet 2022. Sur leur mission, leurs armes et leur présence au Mali, on continue de se poser des questions. Ilse disaient être des NSE, ce que n’a jamais reconnu l’ONU. Le gouvernement malien les qualifiait de mercenaires venus déstabiliser le pays.