Ce week end, des jeunes activistes gabonais ont pris à partie le beau père du président gabonais Ali Bongo. Alors que le Père à l’épouse du président gabonais, Silva Bongo, prenait un verre sur une terrasse d’un bar parisien en compagnie de Crépin Gwodock, ancien ministre du Gabon et membre du clan Bongo. Ce dernier, on se souvient, avait traité les gabonais de la diaspora de « migrants de la jungle » pour défendre Ali Bongo lors des contestations qui ont suivi les élections présidentielles d’Août  2016.

Alors que les sieurs Edouard-Pierre Valentin et Crépin Gwodock sirotaient leurs verres dans ce quartier des Champs élysées, ce samedi 24 Juin en début de soirée, des jeunes activistes de la diaspora gabonaise sont arrivés, criant, et les traitant de criminels. Ces jeunes qui dénoncent une réélection frauduleuse d’Ali Bongo, ont manqué de peu d’en venir aux mains avec ceux qu’ils taxent d’ennemis du Gabon et de meurtriers.

Edouard-Pierre Valentin, le père de la première dame du Gabon, a fait fortune dans l’assurance et dans le Pétrole au Gabon, pendant de longues décennies. Il est alors considéré par l’opinion gabonaise comme faisant partie des caciques du régime Bongo, (le père et le fils).

L’intervention de la police française…, l’appel d’Ali Bongo.

Heureusement que la Police est arrivée quelques minutes après, et a réussi a disperser la foule présente.

Informé de cet incident humiliant pour le vieux Valentin, Ali Bongo serait rentré dans une colère noire. Il a immédiatement sommé son ambassadeur en France d’offrir une protection adéquate et de qualité à son beau-père face à la colère des gabonais.

Flavien Enongoué s’est exécuté en publiant un communiqué dénonçant cette interpellation citoyenne, et de crier au laxisme des autorités françaises.