Donald Trump entend revenir à la charge en proposant dès lundi un nouveau décret anti-immigration.
« L’aspect malheureux c’est que ça prend du temps statutairement (de saisir à nouveau la justice), mais nous gagnerons cette bataille. Nous avons aussi beaucoup d’autres options, y compris présenter simplement un tout nouveau décret », a déclaré le président aux journalistes qui l’accompagnaient à bord de l’avion présidentiel Air Force One.
Le décret de Trump était taxé de discriminatoire et anticonstitutionnel. En effet, il interdisait aux ressortissants de sept pays à majorité musulmane (Yemen, Libye, Soudan, Somalie, Irak, Iran et Syrie) d’entrer aux Etats-Unis sur une période de 90 jours.
La Cour d’appel a confirmé jeudi dernier, la suspension du décret cher au nouveau locataire de la Maison Blanche. Le recours de Donald Trump n’avait donc pas été entendu.
C’est le juge fédéral James Robart qui a opposé un blocage au décret anti-immigration.
La justice américaine venait ainsi d’infliger une véritable raclée au tout nouveau président des USA. Le milliardaire avait signé ce décret le 27 janvier 2017 malgré les protestations de plusieurs personnalités américaines.
Au travers du ministère de la Justice, le magnat de l’immobilier a fait appel. Là encore, Donald Trump a essuyé un autre revers. La Cour suprême l’a débouté.
» Où va notre pays quand un juge peut arrêter une interdiction de voyager faite pour des raisons de sécurité intérieure et quand n’importe qui, même avec des mauvaises intentions, peut entrer aux Etats-Unis », s’était interrogé le président américain sur son compte Twitter.
« Le juge ouvre notre pays à des terroristes potentiels et à d’autres qui ne partagent pas nos meilleurs intérêts. Les méchants sont très contents ! »; a-t-il poursuivi.
Le successeur de Barack Obama n’est pas du tout prêt à abandonner son projet. Même si la justice de son pays s’est opposée au décret qu’il avait proposer, Donald Trump croit dur comme fer qu’il est sur le droit chemin.
Cette fois, le 45ème président des Etats-Unis va prendre en compte les critiques et suggestions des juges de la Cour d’appel.