Décret anti-immigration : Angelina Jolie s’adresse à Donald Trump…Voici son message !
Depuis 2001, l’actrice est engagée en tant qu’ambassadrice de bonne volonté des Nations Unis. Elle a notamment défendu la cause des réfugiés de guerre pendant de nombreuses années, n’hésitant pas à se déplacer dans plusieurs régions du monde pour attirer l’attention sur des situations humanitaires très critiques.
Il est donc raisonnable, qu’Angelina Jolie prenne très au sérieux son poste d’ambassadrice à l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés.
Il y a quelques jours, le nouveau président américain a signé un décret interdisant provisoirement l’accès sur le territoire des Etats-Unis, 7 pays à majorité musulmane. Un décret qui a largement contribué à semer des mouvements de protestation dans plusieurs Etats.
L’ex de Brad Pitt ne pouvait pas rester en marge de ces protestations, vu qu’elle défend la cause des réfugiés.
Angelina est allée plus loin en décidant de prendre sa plume pour publier dans le New York Times un édito à charge. « Les réfugiés sont des hommes, des femmes et des enfants pris dans la fureur de la guerre qui font l’objet de persécution. Loin d’être des terroristes, ils sont souvent victimes du terrorisme eux-mêmes, a-t-elle écrit. […] J’ai six enfants, tous nés dans des pays étrangers, mais ce sont de fiers Américains. Je veux évidemment que notre pays les protège, comme tous nos enfants. Mais je veux aussi savoir que les enfants réfugiés qui peuvent être autorisés à le faire pourront toujours plaider leur cause et bénéficier de la compassion des Etats-Unis – et que nous pourrons nous occuper de notre sécurité sans avoir à tirer un trait sur des populations entières… sous prétexte qu’ils pourraient être un danger du fait de leur religion ou de leur origine. »
Sans exprimer d’élans trop passionnés et irraisonnés, Angelina Jolie a exposé des faits simples et sa manière de voir son pays et ses facultés d’accueil, s’appuyant sur ses divers voyages humanitaires qui lui ont permis de toucher de près aux populations les plus en demande, qui se voient aujourd’hui interdites d’accès aux Etats-Unis.