Donald Trump est officiellement le nouveau président des Etats-Unis d’Amérique. L’arrivée au pouvoir de ce milliardaire réjouit énormément les autorités israéliennes. Deux jours après la prestation de serment du 45ème président des USA, Israël a annoncé la construction de 566 logements à Jérusalem-Est.
La mairie de la localité n’a pas trouvé d’inconvénient à donner son autorisation pour la sortie de terre de ces bâtisses. Situées dans des quartiers de colonisation de Jérusalem-Est, notamment Pisgat Zeev, Ramot et Ramat Shlomo, la décision de la construction de ces habitations n’avait pas été prise pour une raison toute simple : les autorités israéliennes attendaient l’accession de Donald Trump au pouvoir d’état. C’est Meïr Turjeman, président de la Commission de la construction et de planification de Jérusalem qui l’a révélé à l’Agence France presse.
« Les règles du jeu ont changé avec l’arrivée au pouvoir de Donald Trump. Nous n’avons plus les mains liées comme du temps de Barack Obama, désormais nous pouvons enfin construire », a-t-il affirmé. Une sortie très révélatrice sur les rapports entre Israël et l’ancien homme fort des Etats-Unis. Mais il ne s’est pas arrêté là.
Selon lui, «les règles du jeu ont changé avec l’arrivée au pouvoir de Donald Trump. Nous n’avons plus les mains liées comme du temps de Barack Obama, désormais nous pouvons enfin construire», a-t-il dit.
« Ces 566 logement ne sont qu’un coup d’envoi. Nous avons des plans pour la construction de 11.000 logements qui attendent les autorisations », a poursuivi Meïr Turjeman.
Benyamin Natanyahou n’a jamais caché sa joie depuis que Donald Trump a battu Hillary Clinton aux élections présidentielles. Le premier ministre israélien a toujours eu des rapports conflictuels avec Barack Obama à propos des colonies israéliennes.
Le 23 décembre 2016, les USA avaient refusé d’utiliser leur droit de véto lorsqu’une résolution de l’Organisation des nations unies (ONU) condamnait les colonies israéliennes. Ce refus historique des Américains avait permis à l’ONU d’obtenir la cessation immédiate de « toute activité de colonisation en territoire palestinien occupé, dont Jérusalem-Est » car les colonies « n’ont pas de valeur juridique » et sont « dangereuses pour la viabilité d’une solution à deux Etats ».