Depuis le week-end dernier, les forces armées sénégalaise sont sur le qui-vive. Elles sont en état d’alerte en quelque sorte. Cela, après que, des rumeurs ont fait état d’hommes armés et enturbannés dans les environs de Matam, au Nord du Sénégal, à la frontière avec la Mauritanie. Ce sont en tout quatre individus armés qui ont été signalés au nord du pays.
Du coup, l’état d’alerte est monté d’un cran à Dakar. Selon dakaractu, « un villageois des quartiers périphériques a signalé la présence de quatre individus armés de kalachnikov qui sont entrés dans la commune de Matam ».
Ce qui a suscité plus de peur dans la cité, c’est le fait que, les villageois affirment que les hommes armés perçus enturbannés se déplacent à moto
Depuis les attaques dans plusieurs pays africains, à savoir le Mali, le Burkina Faso, le Niger,le Tchad et la Côte d’Ivoire, etc, les autorités sénégalaises vivent sous la hantise de la menace des groupes terroristes. Ceci, à cause de sa frontière poreuse avec la Mauritanie. Conséquence, le pays a naturellement rehaussé son niveau d’alerte au niveau de la région.
« Enfin, ces derniers développements semblent conforter la thèse défendue par Ely Ould Mohamed Vall, ex-chef de l’Etat mauritanien (2005/2007) et surtout ancien Directeur général de la sûreté nationale (DGSN) pendant 18 ans, qui a avancé dernièrement que le mouvement terroriste « Boko Haram » caresse le rêve d’implanter de camps d’entraînement dans la vallée du fleuve Sénégal, notamment en territoire mauritanien », lit-on sur le site le 360.
Yao Junior L