Très connu pour ses propos belliqueux et sa haine pour les immigrés et les musulmans, Donald trump vient de créer une nouvelle polémique à travers la toile et surtout aux Etats-Unis. Les récents sondages ne lui donnaient pas favori à cause de ses propos déplacés à l’égard d’un soldat américain de confession musulmane mort en Irak en 2004. Des propos qui continuent de lui valoir des frustrés au sein de son camp.
Trump qui devait plutôt se soucier de redorer son image, a plutôt choisi de s’enfoncer de plus. Jeudi dernier, il est revenu à la charge encore contre les immigrés. Il s’en est donc longuement pris aux immigrés qui représentent à ses yeux une menace terroriste sur le territoire américain.
Le candidat républicain enchaine ses invectives et continue à décharger sa haine sur les immigrés quelque soit le prix que cela va lui couter. “Des centaines de milliers de réfugiés, qui viennent des territoires et des pays les plus dangereux de la terre, n’est-ce pas ? Il faut mettre fin à cette pratique”, a-t-il déclaré dans le Maine.
Poursuivant, il affirme “Nous laissons entrer des gens qui viennent de pays terroristes et qui ne devraient pas en avoir le droit, car nous ne pouvons pas les contrôler”. Et d’ajouter “Nous ne savons rien d’eux, cela pourrait être le plus grand cheval de Troie de tous les temps”.
Pour convaincre les électeurs, Donald Trump n’a pas été avare en exemples. Il a cité l’affaire d’un étudiant marocain arrêté aux Etats-Unis pour un projet d’attentat, puis le cas d’un réfugié ouzbek poursuivi pour avoir cherché à former des recrues à la fabrication de bombes. “Nous avons affaire à des animaux”, a lâché Donald Trump.
Donald Trump s’est également prononcé sur les arrestations ou les condamnations de personnes originaires de Syrie, de Somalie, d’Afghanistan, des Philippines, d’Irak, du Pakistan et du Yémen. Il a rappelé l’existence d’une filière djihadiste au sein de la communauté somalienne du Minnesota. Il a enfin, pour enfoncer le clou, regretté que les Etats-Unis aient accueilli comme réfugiés les frères Tsarnaev, responsables de l’attentat de Boston en 2013.
“Vous avez le choix entre être intelligent, rusé et dur ou être très, très bête et aveugle”, a déclaré Donald Trump. “Hillary Clinton veut en accueillir par centaines de milliers”, a-t-il conclu.