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Petit retour sur la variole du singe en Afrique et dans le monde

Aujourd’hui, diverses maladies touchent le peuple du continent africain. La variole du singe fait partie de celles-ci. Cette maladie infectieuse est engendrée par un virus provenant d’animaux infectés, en particulier des rongeurs. Elle peut par la suite se transmettre d’un individu à un autre. Si cette maladie présente les mêmes caractéristiques que celle de la variole, elle est cependant moins grave. La variole a disparu dans les années 80 tandis que la variole du singe se manifeste à ce jour encore de façon sporadique dans certaines régions de l’Afrique du centre et de l’ouest, à proximité de forêts tropicales humides. Zoom sur cette maladie.

La variole du singe : quelles sont ses caractéristiques ?

La variole du singe est une maladie virale provoquée par un virus quasiment identique à celui de la variole. Le virus a été dépisté pour la première fois en 1958 sur un singe, et particulièrement sur des macaques crabiers captifs. Ces singes étaient originaires de Singapour. Mais la véritable source du virus est attribuée aux rongeurs.

Le premier cas détecté sur l’homme remonte à 1970. Depuis lors, d’autres cas ont été identifiés dans la zone endémique, autrement dit dans plusieurs pays de l’Afrique occidentale et centrale. La toute première épidémie hors de l’Afrique date de 2003 et a été observée aux États-Unis.

Il n’y a pas si longtemps, deux vacanciers ont été diagnostiqués. Tous les deux venaient du Royaume-Uni, l’un se trouvait à Singapour et l’autre en Israël. Chacun de ces voyageurs a passé un séjour au Nigéria. Les deux cas ont été décelés en 2018 et en 2019.

D’où provient l’épidémie qui sévit à l’heure actuelle ?

À la différence des anciens cas identifiés en Europe, concernant ceux que l’on retrouve actuellement, aucun antécédent de voyage récent à destination d’un pays de l’Afrique centrale ou de l’ouest n’a été indiqué.

Les malades sont pour la plupart des hommes qui ont eu des relations sexuelles avec d’autres hommes. Ces derniers ont participé à des événements identiques dans des pays européens distincts. Lors de leur passage, ils ont été en contact de manière sexuelle avec d’autres sujets. Ces derniers auraient probablement mieux fait de rester chez eux et se contenter de jouer aux paris sportifs Belgique.

Un foyer regroupant des cas de MonkeyPox a par exemple été repéré lors de la gay pride de Yumbo de Maspalomas qui s’est déroulée du 5 au 15 mai dernier aux Canaries. Une centaine de cas a été détectée sur un groupe de 80 000 personnes.

À Madrid, un sauna réservé aux homosexuels a dû fermer ses portes pour les mêmes motifs. Afin de mieux saisir les raisons précises pour lesquelles ces personnes ont contracté le virus, il est indispensable d’effectuer des recherches et analyses supplémentaires.

Quel est le nombre de personnes infectées ?

Les institutions publiques de santé actualisent le nombre de cas diagnostiqués de façon régulière. Au début de ce mois de juillet, plus de 5500 cas ont été au niveau mondial, et ceci, en dehors de la zone d’endémie. Pour ce qui est de la zone d’endémie en Afrique, près de 1500 cas ont été révélés vers le mois de juin. Ceci, en République démocratique du Congo, en République centrafricaine, au Nigéria, en Sierra Leone, en République du Congo, au Cameroun et au Libéria.

Durant quelques dizaines d’années, peu de cas ont été confirmés sporadiquement sur le continent africain. Mais l’année 2017 a été marquée par une remontée brusque, avec un peu moins de trois milliers de cas décelés dans 5 pays.

Le nombre de cas a encore augmenté et a atteint un chiffre élevé en 2020, avec plus de six milliers de personnes touchées, dont le plus grand nombre a été signalé en République démocratique du Congo. Ces dernières années dans les pays où les clusters se sont développés, le virus s’est davantage propagé. Espérons que l’effet du vaccin contre cette maladie virale sera durable et surtout efficace.

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