La Russie met en garde la Grande-Bretagne contre ses livraisons d’armes à l’Ukraine. Vladimir Poutine et ses hommes se disent prêts à frapper la Grande-Bretagne où ses ressortissants, si elle continue d’alimenter Kiev en armes et provoque des troubles en Transnistrie, un territoire séparatiste pro-russe proche de la Moldavie. Moscou avait déjà mis l’Occident en garde contre une possible 3e guerre mondiale.
«Comme nous l’avons prévenu, les forces armées russes sont prêtes 24 heures sur 24 à lancer des frappes de représailles avec des armes à longue portée de haute précision dans les centres de décision de Kiev. La présence de conseillers des pays occidentaux dans les centres de décision ukrainiens ne posera pas nécessairement de problème à la Russie pour prendre la décision de lancer des actions de rétorsion », menace la Russie, à la suite d’une sortie d’un ministre britannique.
Ce dernier, M. Heappey, ministre de la Défense, a déclaré que le Royaume-Uni avait le devoir de soutenir toute frappe ukrainienne sur les infrastructures russes. Or la Russie avertit qu’elle frapperait aussi Londres et ses démembrements si son territoire est touché par des armes en provenance de l’Angleterre.
« Je pense qu’il est certainement vrai que les choses [les armes] que la communauté internationale fournit actuellement à l’Ukraine ont la portée nécessaire pour être utilisées au-delà des frontières. » Mais ce n’est pas nécessairement un problème. Il est tout à fait légitime que l’Ukraine vise en profondeur la Russie afin de perturber la logistique qui, si elle n’était pas perturbée, contribuerait directement à la mort et au carnage sur le sol ukrainien.« , s’est permis M. Heappey.
En réponse, la porte-parole du Kremlin a répondu ceci. « Comprenons-nous bien que pour perturber la logistique des approvisionnements militaires, la Russie peut frapper des cibles militaires sur le territoire des pays de l’OTAN qui fournissent des armes au régime de Kiev ? Moscou a également averti, par la voix de sa porte-parole, qu’il va frapper les «centres de décision» à Kiev en représailles. Et cela même si des diplomates britanniques et occidentaux s’y trouvent.