Les soldats ukrainiens et leurs alliés mercenaires cachés dans l’usine métallurgique d’Azovstal ne veulent plus se battre. Ils appellent le monde à les sauver d’une mort certaine, après la fin du dernier ultimatum de la Russie. Dans un message pathétique qui tranche avec leur bravoure vantée par Zelensky, ces soldats demandent à être exfiltrés.
Les soldats ukrainiens retranchés à Marioupol savent que les Russes vont lancer leur dernier assaut pour prendre le contrôle total de l’usine qui leur sert de planque. Alors que les Russes leur offrent la possibilité de cesser les combats et de se rendre, sans autre forme de procès, il s’entêtent à se cacher. Ce mercredi, ces soldats supposés braves sentent que leurs jours sont comptés. Curieusement, ils supplient le monde de les sortir du pétrin.
« Nous vivons peut-être nos derniers jours, voire nos dernières heures », a ainsi affirmé un officier ukrainien assiégé à en appelant la communauté internationale à procéder à leur « extraction ». « L’ennemi est dix fois plus nombreux que nous », a déclaré Serguiy Volyna, un commandant de la 36e brigade de la marine nationale, retranchée dans le vaste complexe sidérurgique d’Azovstal à Marioupol dans le sud-est.
Cet officier ukrainien qui s’est entêté avec certains soldats sait que les jeux sont faits. Une partie de ses hommes qui combattaient a été décimée. Son message est donc sans appel. Il veut vivre, mais ne veut pas être exfiltré par les Russes. « Nous appelons et supplions tous les dirigeants du monde de nous aider. Nous leur demandons d’utiliser la procédure d’extraction et de nous emmener sur le territoire d’un pays tiers », se lamente-il dans les entrailles de l’usine.