L’Alliance de sécurité transatlantique, l’OTAN a réduit de moitié le contingent russe à son siège de Bruxelles de 20 à 10, accusant les diplomates russes de travailler secrètement en tant qu’officiers de renseignement .
Les expulsions sont intervenues en réponse à des activités russes présumées malveillantes, notamment des meurtres et de l’espionnage perpétrés par l’État russe dans des pays étrangers.
« Cette décision n’est liée à aucun événement particulier, mais nous avons constaté (…) une augmentation des activités malveillantes russes, et nous devons donc être vigilants », a déclaré le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg.
Un responsable de l’OTAN a déclaré plus tôt que les hommes étaient des « officiers de renseignement russes non déclarés ».
C’est la première fois que l’Otan prend de telles mesures contre Moscou depuis qu’elle a expulsé 7 diplomates russes de la mission à la suite des empoisonnements d’espions de Salisbury en 2018.
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En réponse à cette décision, la Russie a accusé l’Occident d’utiliser Moscou comme un « croque-mitaine ». « L’Occident collectif poursuit sa politique de confrontation diplomatique avec la Russie », a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Alexander Grushko.
« Après la fin dramatique de l’ère afghane, comment peuvent-ils se passer de l’épouvantail de la ‘menace russe’ ? – Ils ne peuvent pas. »
Les relations entre l’OTAN et la Russie sont tendues depuis que Moscou a annexé la péninsule ukrainienne de Crimée en 2014.
