Côte d’Ivoire : la demande de mise en liberté des pro-Soro rejetée
Accusés d’atteinte contre la sûreté de l’État, le Tribunal criminel d’Abidjan-Plateau a rejeté la demande de mise en liberté des pro-Soro réitérée par la défense de Soro Guillaume et de ses proches. C’est ce mercredi 2 juin lors de leur procès que le Tribunal a arrêté cette décision.
Dès l’entame du procès, les avocats des accusés sont revenus sur la décision de la Cour Africaine des Droits de l’Homme, qui demande l’annulation des poursuites contre les accusés. Hélas! Cette requête du Conseil de Soro Guillaume et ses proches a été rejetée par le juge Charles Biny.
Le juge Charles Bini avait déjà rejeté cette requête lors de la première audience, estimant que la demande de la défense était mal fondée. Lors du procès, auditionné, le sergent chef Fofana Kouakou a dit avoir « mis seulement les armes dans le véhicule (et est) sorti à pied dans la cour ».
Souleymane Bamba, un autre proche de Guillaume Soro a laissé entendre pour sa part que « le commandant Kassé Jean-Baptiste a donné l’ordre de jeter les armes dans la lagune, près de la résidence de Soro, et j’ai jeté neuf kalachnikovs ».
Dans ce procès, sur vingt accusés, ce sont quatorze qui ont comparu au Tribunal Militaire d’Abidjan. Les principaux accusés sont entre autres : Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Alain Lobognon, Affoussiata Bamba Lamine, Koné Kamaraté Souleymane.
Soro Guillaume ancien président de l’Assemblée nationale et Affoussiata Bamba Lamine, absents du pays sont jugés par contumace. Notons que les proches de Soro Guillaume ont tous été arrêtés puis incarcérés le 23 décembre 2019, date du retour manqué de Soro Guillaume à Abidjan.
Photo : @DR